FAQ

Hypnose

  1. J’ai entendu dire que l’hypnose ne soignait pas vraiment et que d’autres symptômes réapparaissaient quelque temps après le traitement…

    Vous parlez de « substitution de symptôme« . Il s’agit d’un terme technique qui présume que lorsqu’une cause psychologique profonde n’a pas été prise en compte, sa résurgence « en surface » (le « symptôme », toujours psychologique, donc) pourrait revenir mais sous une autre forme.
    C’est quelque chose qui pourrait donc bien arriver SI on ne tient pas compte de la cause profonde psychologique durant la thérapie : ce qui n’est pas le cas dans les protocoles thérapeutiques en Hypnose.
    Si on empêche un fumeur de fumer, il n’a pas arrêté de fumer réellement, il est frustré : donc agressif, avec des crises de fringale, etc. L’expression du symptôme (psychologique) aura été simplement « étouffé » ou « chassé » sans que l’on prenne garde à en traiter l’origine : la cause (psychologique).

    Lorsque le travail est bien fait, comme vous l’apprenez en formation à l’IFHE, il n’y a pas de « substitution de symptôme », car la cause aura été prise en compte, et qu’il n’y a donc plus… de symptôme (plus d’effet si la cause a été traitée). De nombreux chercheurs l’ont prouvé : Wolberg en 1964, Hartland en 1975, Kroger en 1977, Araoz en 1982…

  2. Et quel rapport y a-t-il entre la PNL et la Nouvelle Hypnose ?

    La PNL a plusieurs modèles, dont le plus important est Milton Erickson. La PNL propose donc un décryptage de certaines techniques de communication de Milton Erickson, bien utiles à l’apprenti éricksonien !

    Il aurait donc été tentant de classer en Hypnose Ericksonienne cet apport de la PNL, mais Erickson n’exerçait plus lorsque la PNL a été créée, et si elle a « modélisé » les techniques d’Erickson, leur application sophistiquée actuelle, donc comme on le fait en Nouvelle Hypnose, ne se retrouve pas dans les enseignements d’Erickson.

    C’est comme si la PNL avait noté toutes les exceptions qui faisaient d’Erickson un thérapeute hors du commun… et que l’on ait décidé d’agglomérer toutes ces exceptions pour en faire une pratique – certes faite des ingrédients trouvés chez Erickson, mais qu’Erickson lui-même n’a jamais pratiquée, et pour cause : elle n’existait pas encore. C’est donc bien de la Nouvelle Hypnose et pas de l’Hypnose Ericksonienne.
    De fait, vous ne trouverez pas d’exemple de Milton-modèle chez Erickson – une sorte de paradoxe, puisque cet outil est justement né de l’observation d’Erickson (mais juste des détails, parci-parla, qui ont ensuite été condensés).

    En résumé, un « éricksonien » aura intérêt dans la PNL, afin d’accélérer sa maturation technique.

    Par ailleurs, la PNL a réuni diverses techniques utiles à un thérapeute débutant. La Nouvelle Hypnose francophone a optimisé et enrichi ces protocoles, qui n’ont rien d’éricksoniens (cf. livre « Hypnose », 2000). Donc, si un hypnothérapeute choisit d’appliquer aussi des structures issues de la PNL, en « version hypnose », on dira plutôt qu’il pratique la « Nouvelle Hypnose » et non plus l’Hypnose Ericksonienne (il n’existe pas de protocole en HE).

    Enfin, un PNListe aura intérêt dans l’Hypnose Ericksonienne afin de retrouver la source de sa pratique : Milton Erickson, et enrichir ainsi sa pratique.

  3. Mais, l’hypnose… il ne s’agit que de mots !

    C’est vrai. Et pourtant leur efficacité dépasse bien des traitements chimiques, tant dans les domaines des troubles physiologiques que psychologiques. Voyez comment votre coeur s’affole lorsque quelqu’un vous insulte… ou vous déclare son amour ! Et il ne s’agit pourtant que de mots !…

    Qui croit encore qu’il ne « passe » que des mots entre deux êtres humains qui se rencontrent ? Le contexte, l’intention, les émotions sont les vrais moteurs de l’Hypnose. Les mots sont ce qui nous permet de les utiliser.

    « Toute communication profondément humaine
    est à base d’hypnose » – Araoz

  4. Existe-t-il un risque à utiliser l’hypnose ?

    Non, il n’y a aucun « risque » à utiliser l’hypnose !

    L’hypnose est ce que l’on appelle un « état modifié de conscience » : vous êtes dans un état d’esprit « A » et vous passez dans un état d’esprit « B », rien de plus.
    Cet « état d’esprit » particulier ressemble à celui que vous vivez juste avant de vous endormir, lorsque vous êtes plongé dans un roman passionnant, absorbé par un film, les yeux dans les yeux avec votre amoureux/se ou lorsque vous partagez une discussion qui vous fait oublier le monde autour.
    Cela n’a donc rien d’extraordinaire. L’état d’hypnose est neutre et inoffensif.

    Ensuite, il faut en faire quelque chose de cet état spécial… et c’est cela qui est compliqué : apprendre la thérapie, pour profiter des caractéristiques de l’état d’hypnose.
    C’est ce que vous découvrirez en formation à l’IFHE 🙂 

  5. Quelle différence entre l’Hypnose Classique et la Nouvelle Hypnose ?

    « Dans le premier cas, l’opérateur est supposé être le maître du jeu, alors que dans la Nouvelle Hypnose, il est clair que c’est le sujet qui mène les opérations, en fonctions bien entendu des propositions de l’opérateur » – Jean Godin

    En quelques mots :
    L’Hypnose Classique est simple techniquement. Elle ne propose pas de protocoles thérapeutiques, c’est au thérapeute de « faire ce qu’il faut », selon ses connaissances et son expérience.
    La Nouvelle Hypnose est très technique, avec beaucoup d’outils sophistiqués. Elle propose des protocoles thérapeutiques, ce qui permet aux débutants de se lancer plus facilement.

    Les techniques de l’Hypnose Classique sont à la base de toutes les formes d’Hypnose dissociantes (Ericksonienne, Nouvelle Hypnose) : tous les hypnothérapeutes font des « inductions hypnotiques », ils utilisent des « suggestions hypnotiques », etc. Tout cela vient de l’Hypnose Classique… (à ne pas confondre avec l’Hypnose de spectacle, qui utilise des techniques différentes, à but de divertissement).

    La Nouvelle Hypnose est la forme d’Hypnose dissociante la plus utilisée aujourd’hui, notamment grâce à ses protocoles (ou « levier de changement », comme certains les appellent).

  6. Quelle différence entre Hypnose Ericksonienne et Nouvelle Hypnose ?

    L’Hypnose Ericksonienne est l’Hypnose telle que la pratiquait en thérapie le psychiatre américain Milton Erickson à partir de 1949-1950. C’est pour cela qu’aux USA, on dit que l’on pratique « l’hypnose du vieil Erickson » quand on fait de l’Hypnose Ericksonienne. Avant 1949, il faisait simplement de l’Hypnose Classique, très bien pratiquée, mais sans apport technique nouveau. Après 1950, à cause des symptômes de sa maladie, Erickson devint « artfully vague » : il pratiquait de manière rusée, stratégique, sans qu’on puisse dire vraiment ce qu’il comptait faire (confusion, imprévisibilité, sous-entendus, etc.). De fait, on parle surtout d’approche éricksonienne, car Erickson ne faisait de l’Hypnose que pour 16% de sa pratique…

    La Nouvelle Hypnose est une approche créée par Daniel Araoz en 1980, puis développée dans les années 90 par Olivier Lockert. Elle s’appuie sur les bases de l’Hypnose Classique (comme toutes formes d’hypnose dissociante), enrichies, améliorées et modernisées. Elle inclut certaines techniques de langage hypnotique d’Erickson, là aussi adoucies et techniquement très améliorées (mais pas au point d’en devenir « éricksonienne » : on ne cherche pas à influencer la personne contre son grè). Et surtout, elle propose des protocoles : c’est comme cela qu’on la différencie au premier coup d’oeil de l’Hypnose Ericksonienne et de l’Hypnose Classique.
    Araoz déclare dans son livre que l’Hypnothérapie doit beaucoup à Erickson, mais qu’en Nouvelle Hypnose, même si on utilise certaines techniques ou idées d’Erickson, « on n’est pas éricksoniens ».

    En Nouvelle Hypnose : il n’y a plus les suggestions post-hypnotiques dirigistes d’Erickson (faire faire quelque chose à quelqu’un sans qu’il le sache), plus d’amnésies (faire oublier la séance à la personne) ou bien encore plus de prescriptions stratégiques (demander l’exécution de certaines tâches à la personne)… Les séances sont plus douces et plus collaboratives.

    De plus, la Nouvelle Hypnose francophone est très riche techniquement (langage, métaphores, subtilités) et elle est adaptée à notre époque : développement du langage et des protocoles (dans les années 90) – ce que l’on retrouve aujourd’hui dans pratiquement toutes les écoles francophones d’Hypnose.

    Le terme de « Nouvelle Hypnose » désigne actuellement la pratique des hypnothérapeutes modernes même lorsqu’ils disent utiliser l’Hypnose « Ericksonienne » (par ignorance ou pour raisons commerciales).

  7. Qu’entendez-vous par « Hypnose Humaniste » ?

    L’Hypnose Humaniste est une des 4 formes d’Hypnose existantes. C’est la plus récente (2000). Elle fait partie des approches dites « transpersonnelles » – en ce sens que son niveau d’intervention prend en compte l’individu et le système dans lequel il vit, donc « lui et plus que lui ». C’est aussi une thérapie « existentielle », puisqu’elle propose aussi une manière de voir la vie (ce que l’on appelle « une cosmologie »).

    Sa particularité principale est d’être « associante », à la différence des autres formes d’Hypnose qui fonctionnent toutes par dissociation (on augmente la séparation entre le conscient et l’inconscient, et la personne perd consciente). En Hypnose Humaniste : on augmente la présence de la personne, on gomme le plus possible la fracture naturelle entre conscient et inconscient, afin de gagner ce que l’on appelle un « état de conscience augmenté« , ce qui a de nombreux avantages.

    • Aucune perte de conscience
    • La personne garde le contrôle, bien qu’elle soit en transe
    • Grâce à cela, elle peut agir sur ses mécanismes inconscients, guidée par le thérapeute
    • Elle n’est plus tributaire des compétences techniques du thérapeute
    • Etc.

    Pour plus de renseignements ou trouver un thérapeute humaniste, consultez le site de l’Hypnose Humaniste.

  8. Quelle forme d’Hypnose est la meilleure ? Ericksonienne ou Humaniste ?

    Les deux ! Ce sont deux manières différentes et complémentaires d’aider les gens grâce à l’Hypnose.

    Nous avons des élèves, des superviseurs et même des formateurs IFHE qui ne jurent que par l’Hypnose Ericksonienne – tout comme nous en avons aussi qui ne pratiquent que l’Hypnose Humaniste. Chacun son choix !

    Ceux qui aiment les deux approches (ou qui sont les plus gourmands, peut-être ?) se forment aux deux techniques, afin de doubler leur possibilités d’intervention : l’Hypnose Ericksonienne est plus axée « thérapie » et l’Hypnose Humaniste comporte une facette « psychothérapie » très utile.

    Contrairement aux organismes qui ne connaissent (et donc n’enseignent) que l’une ou l’autre (et qui, souvent, disent du mal de la forme d’Hypnose qu’ils ne pratiquent pas !), vous trouverez sur le site de l’IFHE suffisamment d’informations pour découvrir les deux approches. Ensuite, ce sera à vous de faire votre choix, selon votre personnalité et vos préférences.

    Et, souvenez-vous : ce n’est pas parce qu’on aime une chose que le reste est « moins bien », « pareil », « rien de nouveau » ou même « mauvais » ! Il en faut pour tous les goûts, à chacun ses choix ! Cela s’appelle la tolérance 🙂 

  9. Donc, après une séance d’hypnose tous mes problèmes vont disparaître sans que je n’ai rien à faire ?

    Ce n’est pas faux, sans être toujours vrai.
    Votre participation en thérapie sera toujours déterminante, surtout pour des problèmes « graves ».

    Votre participation commence par votre demande à suivre une thérapie. Sans ce premier « engagement », le moteur / l’énergie du changement ne pourra pas se développer. Il est donc essentiel que vous fassiez vous-même votre demande de thérapie.

    Ensuite, en Hypnose Ericksonienne (en fait, on devrait parler de « Nouvelle Hypnose »), il est préférable de collaborer avec votre hypnothérapeute – même si ces approches disposent de techniques pour gérer la « résistance ».

    En Hypnose Humaniste, par contre, par principe, il vous sera demandé de participer – puisque c’est vous (en état augmenté de conscience) qui appliquerez ce qui vous soignera ! Autant on peut avoir une attitude de doute ou de défiance vis-à-vis de son thérapeute ou de l’hypnose en Hypnose Ericksonienne ou Nouvelle Hypnose, autant ce genre d’attitude empêchera la thérapie en Hypnose Humaniste, où vous serez traité comme des personnes adultes et responsables, désireuses (ou non) de vous soigner.

    Donc, si vous participez à votre thérapie (même avec doute : on peut toujours douter, c’est de là que vient l’émerveillement, qui est une très belle chose), il est tout à fait possible de guérir d’une phobie, d’une allergie, d’un traumatisme ou d’une peur, même ancienne et tenace, en une seule et unique séance. C’est quelque chose qui arrive très souvent.

    Ensuite, il est préférable d’avoir un suivi, même minime, avec la personne. La première séance d’hypnose permet de procéder à l’analyse du problème et de faire une première intervention (qui sera peut-être la bonne !). On vérifiera huit à quinze jours plus tard comment la personne se comporte et se sent, ce qui permettra de réaligner/solidifier certains éléments. Et finalement, une troisième séance permettra de constater le changement et de parachever le tout par une séance dynamisante, pour « aller mieux que mieux ».

    En moyenne, en hypnothérapie, comptez  donc de trois à dix séances, rarement plus (sauf pour l’arrêt du tabac ou le traitement des allergies, où une seule séance suffit généralement).

    Gardez en mémoire que les patients qui auraient dû suivre trois mois de thérapie changeront peut-être en trois séances, et que ceux qui nécessitent un traitement et un suivi rigoureux d’une dizaine d’année resteront peut-être quand même en thérapie dix mois ou un an. Il est arrivé à Milton Erickson de prendre en consultation régulières pendant trois ans quelqu’un dont l’existence était réduite à néant : et cela a transformé sa vie (cf. le cas impressionnant d’Harold, cité dans « Un thérapeute hors du commun »).

  10. L’Hypnose soigne-t-elle ou guérit-elle ?

    L’Hypnothérapeute vous apporte un « soin » (la séance d’hypnose)…
    …et vous guérissez (processus intérieur, personnel) !

    L’Hypnose est un outil que votre thérapeute utilise et vous apprend éventuellement à utiliser, c’est tout. Les résultats obtenus peuvent paraître « magiques » à une personne qui ne connait pas l’Hypnose, mais en réalité il n’y a rien d’extraordinaire là-dedans ! Comme avec tout outil, la valeur de ce que vous obtiendrez dépendra de l’art et la manière dont vous l’utiliserez. Et vous aurez beau avoir le meilleur thérapeute du monde, ce sera toujours votre esprit qui travaillera. Ce sera donc toujours vous le moteur du changement.

    Un bon jardinier sait où et comment planter ses graines, mais n’a pas le pouvoir de les faire germer. Seule la vie sait faire cela. Et personne au monde ne peut forcer une graine à germer… Donc, l’Hypnose vous permet de semer vos « graines de changement » de la meilleure manière pour qu’elles germent. Ensuite, vous et la Vie faites le reste !

  11. L’Hypnose Ericksonienne est-elle une sorte « d’hypnose consciente » ?

    Absolument pas ! La base de l’Hypnose Ericksonienne est la même qu’en Hypnose Classique. On y ajoute des techniques de langage et des ruses psychologiques, ainsi que des techniques de confusion et d’imprévisibilité. Donc, en Hypnose Ericksonienne, comme en Hypnose Classique, il y a dissociation et donc perte de conscience.

    Erickson expliquait que « si jamais la personne commençait à comprendre ce qu’on lui fait, il faut changer, faire n’importe quoi d’autre, sans quoi notre technique est perdue » – ce qui se comprend bien, puisque les techniques d’Hypnose visent l’Inconscient : si la personne en prend conscience, les techniques ne sont plus au bon niveau et elles ne fonctionnent plus : elles n’ont pas été conçues pour agir consciemment. 

    L’Hypnose Ericksonienne n’est pas « consciente », elle met bien les personnes en état modifié de conscience. Elle est bien bien plus efficace que celle de nos grand-pères, la « Classique », puisque techniquement plus évoluée, sophistiquée !

    Conclusion : si vous n’avez pas été « en état modifié de conscience » (dissocié, comme en rêve) durant une séance d’Hypnose Ericksonienne, alors c’est peut-être tout simplement que votre hypnothérapeute n’a pas réussi à trouver pour vous le moyen d’entrer dans l’état d’Hypnose… Retentez l’expérience avec un autre hypnothérapeute, et cela se passera sûrement mieux (ou entraînez-vous personnellement, car votre savoir-faire personnel compte aussi beaucoup).

  12. Plus l’hypnose est profonde, meilleurs sont les résultats… c’est vrai ?

    Et bien, c’est faux : on peut très bien avoir le bras ou toute autre partie du corps anesthésié, en étant complètement lucide et éveillé. Voyez les démonstrations sur plusieurs personnes à la fois, durant la formation professionnelle IFHE à l’Hypnose. Un article sur l’Hypnose paru dans le Sciences & vie de juillet 1965 nous montre la photo d’un patient se faisant opérer sous hypnose de l’appendicite… et qui fume (!!!) pendant ce temps une cigarette : anesthésie « en bas » et conscient « en haut »… De profonds changements de vie peuvent très bien survenir à la suite d’une hypnose conversationnelle où la personne n’était qu’en transe légère à moyenne, souvent sans même s’en rendre compte.

    La profondeur hypnotique est spectaculaire pour la personne – c’est pour cela que beaucoup la recherchent – mais elle n’a aucun rapport avec l’efficacité que l’on peut attendre de la séance hypnotique.

    Telle séance d’hypnose aura été très profonde pour la personne, et ne sera pas forcément plus efficace qu’une autre séance où la transe était moyenne. La compréhension thérapeutique, le bon choix des techniques, l’art et la manière de les présenter, en adéquation avec la personne… toute une alchimie est nécessaire pour une thérapie réussie. Ce n’est pas « de la mécanique », c’est une rencontre humaine qui permettra à la personne (le patient) de repartir dans sa vie en se sentant mieux. 

  13. Il paraît que certains sujets ne se sont jamais réveillé ?

    C’est une blague 🙂 A l’origine, c’était un passage amusant dans un film (déjà une blague, même dans le film) et certains ont cru en une réalité. Mais c’est tout simplement mécaniquement impossible.

    L’état hypnotique est un état complètement naturel : votre cerveau possède depuis votre conception des zones dédiées à l’état d’hypnose (et certains animaux aussi). L’hypnose est un état naturel ET, en plus, un état d’équilibre : entre veille et sommeil… Comment voulez-vous que la personne ne retrouve pas son état d’éveil ordinaire ? Soit elle se « réveille » toute seule (si  on peut dire, car on ne « dort » pas, en état d’hypnose). Soit, si elle a du sommeil en retard, eh bien elle se fait une petite sieste ! Mais cela n’a plus rien à voir avec de l’hypnose, là.

    De sérieuses études scientifiques, répétées depuis une soixantaine d’année, montrent que même un sujet très sensible à l’hypnose, laissé seul, sort de sa transe hypnotique spontanément au bout de vingt minutes, en moyenne… ou s’endort paisiblement d’un sommeil naturel (s’il était fatigué).

    Dès que vous aurez expérimenté par vous-même, vous vous rendrez bien compte que vous gardez un certain contrôle tout au long des événements. Très souvent, vous resterez conscient d’un bout à l’autre de l’expérience (« conscient d’être en transe », ce n’est pas « conscient comme d’habitude », mais déjà cela rassure). Et lorsqu’il vous arrivera de « partir » franchement, c’est parce que vous aurez toute confiance en votre accompagnateur… et en vous-même !

  14. Mais tout ça, c’est quand même de la manipulation !

    En Hypnose dissociante (« classique », « ericksonienne ») : oui, bien sûr ! Il faut bien « faire quelque chose » pour aider la personne… Donc, on « manipule », mais comme le ferait un kinésithérapeute, un étiopathe ou un ostéopathe : pour aider la personne à aller mieux (et on ne le fait que psychologiquement, bien sûr).

    On peut faire le parallèle avec la « manipulation » que vous utilisez naturellement lorsque vous avez rendez-vous professionnel important (ou avec une charmante personne !) et que vous modifiez votre tenue, votre langage, votre façon de parler et jusqu’à votre manière de vous tenir de manière à plaire, être accepté et convaincre…
    Et c’est la même chose à chaque fois que vous désirez obtenir quelque chose : le pain à table, un emploi, le calme auprès de vos enfants, qu’une personne angoissée se rassure, qu’un ami comprenne à quel point vous avez apprécié vos vacances, etc. A chaque fois, il s’agit de faire en sorte que « l’autre » accepte ce que l’on dit.

    On appelle plutôt cela « la communication ». Car il est impossible de ne pas communiquer (ne pas « manipuler », transmettre un message). Même si à l’instant, cette page s’éteignait d’un coup, vous en déduiriez probablement une signification, un pourquoi : « la page s’est éteinte parce que… » Donc, tout est communication, dès lors que deux êtres vivants se connaissent ou se rencontrent.

    Le thérapeute ou le coach sont payés pour vous aider à atteindre vos objectifs, alors ils agissent avec vous comme vous agissez vous-même dans les situations où vous mettez tout en œuvre pour réussir. Si vous voulez appeler cela « manipulation », alors ajoutez l’adjectif « thérapeutique ».

    La manipulation de l’Hypnose est thérapeutique, technique et sûre.

    Imaginez que votre chirurgien, si vous venez le voir avec un début d’appendicite, vous dise : « Mon éthique ne me permet pas de vous opérer, donc parlez-moi plutôt de votre ressenti, comment est cette douleur, que vous évoque-t-elle ? » 😀 Heureusement, votre médecin ou kiné (ou ostéo ou étiopathe) vous « fait quelque chose ». Il vous « manipule » : sinon, vous garderiez votre mal (de dos, de ventre, etc.) !

    Bien sûr, le patient en état d’hypnose garde son indépendance. Personne ne pourra vous obliger à agir contre votre gré, votre morale ou votre intégrité physique en utilisant simplement l’Hypnose. Chacun garde son libre arbitre ; ce que d’ailleurs les processus thérapeutiques favorisent.

    Une personne influençable l’est déjà sans aucune hypnose ! La manipulation de l’Hypnose est donc bien la même que celle du kinésithérapeute : thérapeutique. Elle est faite pour soigner, pas pour arnaquer ou soumettre.

    Alors, l’utilisation de techniques de communication par des gens mal intentionnés (ou pas intentionnés à vous faire du bien) est évidemment possible (cf. publicité, politique, télévision) : comme on peut utiliser un bistouri pour sauver des vies en chirurgie… ou pour faire du mal à quelqu’un, si on est mentalement dérangé ! Tout est une question d’éthique.

    L’avantage en Hypnose, c’est que pour être « efficace » (en bien ou en mal), il faut être compétent… Et il est rare qu’une personne mal intentionnée prenne la peine d’apprendre longuement à aider son prochain, tout ça pour, au final, chercher comment inverser les techniques (car d’origine, elles ne servent qu’à faire du bien !), réussir à le faire (ce n’est pas tous qui vont trouver comment faire : il faut être très compétent pour ça !) et réussir enfin à faire du mal avec !

    Un hypnothérapeute incompétent ne peut pas faire de mal involontairement. Il obtiendra de sa séance… rien : aucun résultat. Ni le mal… ni le bien. C’est déjà rassurant en soi !
    On ne peut pas faire de mal avec les outils de l’Hypnose sans le faire exprès, cela demande de la compétence (négative !). Cela doit donc rester assez rare, heureusement (une personne qui fasse du mal volontairement et qui aurait développé tout un savoir-faire juste pour ça : il y aurait des moyens plus faciles et plus rapides que l’Hypnose si on voulait faire du mal à quelqu’un !).

    Quoi qu’il en soit, en Hypnose, l’instinct de survie bloque aussi tout ce qui pourrait aller à l’encontre de la personne, et les techniques éricksoniennes et de Nouvelle Hypnose, quand on les applique normalement (sans les inverser) évitent au thérapeute ou au coach de se projeter ou d’émettre, même inconsciemment, ses croyances et convictions personnelles.

    Soyez donc rassuré par rapport à cette histoire de « manipulation ».

    « L’Hypnose Ericksonienne est moins manipulatrice que
    toute autre approche psychothérapeutique dont j’ai été témoin »
    – John Grinder

    Maintenant, si vous voulez absolument éviter toute manipulation, tournez-vous vers l’Hypnose Humaniste qui amène la personne en état de conscience augmentée – un état particulier reconnaissable au fait que la personne n’y est plus suggestible : elle est protégée naturellement (cela se fait tout seul) de toutes formes de suggestions, qu’elles soient négatives ou positives !… Ce qui entraîne une toute autre manière d’utiliser l’Hypnose : le thérapeute ne pouvant plus intervenir directement sur le patient (passif), il devient un pédagogue, guidant la personne (active) alors qu’elle applique elle-même les techniques thérapeutiques, comme elle le souhaite et à son rythme.

    Adieu « manipulation », même « thérapeutique » et vive le travail en conscience ! 🙂 

  15. L’hypnotiseur peut-il continuer à m’hypnotiser à distance et m’utiliser comme un objet ?

    Non, c’est de la science-fiction !… Rien n’existe qui permette de faire cela : c’est du domaine des croyances !

    L’Hypnose fonctionne avec des mots, la parole. Cela ne fonctionnerait pas par écrit (sms, emails). Donc, à distance, il faudrait déjà pouvoir faire de la télépathie 😀 Bref, c’est donc impossible.

    L’hypnothérapeute vous apprend à vous servir de votre esprit. Il n’a pas de « pouvoir », sauf celui de la pédagogie. L’hypnothérapeute explique en parlant, de manière à ce que votre esprit comprenne ce qu’il a à faire pour vous aider. Finalement, c’est vous qui apprenez et changez – inconsciemment. Le thérapeute n’est qu’un instructeur pour votre Inconscient. Une fois que le thérapeute n’est plus là, vous pouvez continuer d’être bien, car ce que vous avez appris est en vous. Et vous pouvez oublier votre thérapeute !

    Donc, rien à craindre : lorsque vous êtes avec votre thérapeute, celui-ci ne peut que vous aider, car votre instinct de survie bloquerait tout ce qui pourrait aller contre vous. Et quand vous êtes loin de votre thérapeute, alors il ne peut plus rien… puisque vous n’êtes plus là !

    La séance peut vous marquer au point d’occuper longtemps vos pensées. Ca, c’est possible, mais c’est seulement entre « vous et vous ». Le thérapeute est un professionnel qui exerce un métier. Il ne voit pas que vous en consultation et il n’y a donc aucune raison pour qu’il continue de s’occuper de vous alors que vous êtes parti.

    C’est tout simple.
    Vous pouvez donc profiter pleinement et sereinement de vos séances d’hypnose. Cela ne peut que vous faire du bien.

  16. Le sujet est-il sous influence de l’hypnotiseur ?

    Non, bien au contraire : lorsque vous êtes en transe hypnotique, vous gagnez en contrôle sur vous-même, puisque cet État Modifié de Conscience va vous permettre de décupler votre créativité, vos capacités d’apprentissages, de mémorisation et de souvenir, comme de modifier votre perception de l’écoulement du temps, de maîtriser vos émotions et de modifier vos sensations…

    En transe hypnotique, vous avez bien plus de contrôle sur votre vie.

    Si jamais l’hypnothérapeute prononçait par inadvertance ou maladresse une suggestion qui ne vous conviendrait pas, il y a des « suggestions-fusibles », posées au début de toute séance, et qui permettrait à votre Inconscient de transformer les paroles du thérapeute afin qu’elles vous soient dans tous les cas bénéfiques.

    Et si même en plus l’hypnothérapeute (débutant, vraiment !) aurait même oublié les « suggestions fusibles », alors votre Inconscient réagirait en vous donnant l’impression d’avoir la nausée, mal au ventre, un peu comme lorsqu’on a fait du sport sans manger et que l’on manque de sucre (hypoglycémie) : c’est juste une impression, car vous n’auriez rien du tout de réel, mais cela suffirait à vous faire sortir de l’état d’hypnose. Et la « mauvaise suggestion » aurait alors été bloquée. C’est naturel et automatique (fonction protectrice de notre « ego observer » ou « observateur caché », notre « Conscience supérieure », si vous préférez le terme) !

    Heureusement, en choisissant un(e) hypnothérapeute sur l’Annuaire IFHE, vous n’aurez que des professionnels compétents et vos séances se passeront très bien !

    Donc, que vous gardiez conscience ou non en état d’hypnose, transe légère ou transe profonde, dans tous les cas votre Inconscient vous protège. La nature est bien faite.

  17. L’utilisation de l’Hypnose nécessite un don et la connaissance de techniques ancestrales secrètes et magiques !

    Vous allez acquérir en formation à l’Hypnose des techniques qui sont si proches de la Vie… qui existent depuis la nuit des temps… et qui se retrouvent dans toutes les civilisations… que les résultats qui en découlent sont vraiment surprenants, voire incroyables !… Alors certains ont parlé de « miracle » ou de « magie »…

    Toutefois, et autant qu’on le sache, nul charme magique là derrière !

    Les possibilités de l’Hypnothérapie sont accessibles à tous par simple apprentissage et sans autres dons que ceux d’ouverture d’esprit, de travail, d’humanisme et d’une bonne dose d’engagement personnel. Pas besoin de talents particuliers, ni d’une carrure impressionnante avec barbe noire sauvage et yeux fascinants ! 😉 

  18. L’Hypnose est-elle une forme de sommeil ?

    Malgré l’étymologie du mot qui désigne aujourd’hui ce phénomène naturel, et la fréquente immobilité relative du sujet en état hypnotique, l’hypnose n’a rien en commun avec le sommeil, ni même avec l’état d’éveil ordinaire.

    Aucune similitude n’a pu être relevée par les nombreuses recherches électroencéphalographique entre éveil, hypnose et sommeil profond ou paradoxal, bien que l’on ait récemment découvert des zones spécifiques du cerveau qui ne s’activent que durant la transe hypnotique.

    James Braid, créateur du terme « hypnose » en 1841 essaya de le modifier peu après avoir vérifié que cet état n’était en rien du sommeil… mais trop tard, le mot « hypnose » était déjà à la mode – et il est resté !

    La personne en État Modifié de Conscience va donc rester tout à fait « consciente » (de la même forme de « conscience » que lorsque l’on rêve) d’un bout à l’autre de la séance d’Hypnose. La partie inconsciente de son esprit se chargera d’une éventuelle amnésie des moments clés… au retour ! Et si cela arrive, c’est ce qui lui donnera l’impression de sommeil, d’oubli, mais seulement lorsqu’un tel état d’amnésie spontanée survient -ce qui arrive rarement.

    L’Hypnose a par contre un point commun avec la production de rêves, en ce sens qu’elles ne surviennent, l’une ou l’autre, que lorsque le sujet se sent en parfaite sécurité.

  19. Hypnose et Magnétisme serait une pareille et même pratique ?

    Dans l’esprit des hypnothérapeute depuis James Braid (1841), l’Hypnose thérapeutique n’a pas de lien de parenté avec le Magnétisme Animal de Mesmer (médecin autrichien, 1750)… bien au contraire !

    L’Hypnose est née à la suite des « Imaginationnistes » (de Cuvilliers, Faria, etc.) qui estimaient que  le Magnétisme Animal de Mesmer reposait sur ce que l’on appellerait aujourd’hui « un effet placebo ». De l’imagination, donc.
    La « psychologie » n’existait pas comme aujourd’hui, on ne parlait pas encore d’effet psychologique. Et c’est sur cette base, donc en opposition au magnétisme, que James Braid, chirurgien écossais, a créé l’Hypnose, dans les années 1830-1840 (annonce officielle en 1841, et livre publié en 1843).
    Les premières expériences d’hypnose imitaient les effets du magnétisme, mais sans rien de « magnétique » (juste des suggestions) et elles servaient aussi à montrer que si on empêchait le « magnétiseur » de parler, alors la personne n’entrait plus du tout en transe (donc que l’effet venait en réalité de la parole)…

    Ce qui est certain, c’est que Mesmer ne pratiquait pas « l’hypnose », et il est étonnant que beaucoup d’auteurs modernes le placent à l’origine de l’Hypnose (c’est vraiment ignorer les origines de l’Hypnose).
    Les résultats et les phénomènes que Mesmer obtenait sont assez incompréhensibles dans le cadre de la science traditionnelle, et tout à fait hors du cadre de l’Hypnose. Estimer que Mesmer pratiquait des suggestions hypnotiques, ce serait à la fois méconnaitre les suggestions (car il faut parler pour cela, et Mesmer, bien souvent, pratiquait à distance, sans le patient) et ce serait aussi irrespectueux pour les personnes qui pensent que le magnétisme existe.

    En conclusion : l’Hypnose n’a rien à voir avec le Magnétisme, qui ne fait pas partie de ce qui enseigné ou pratiqué en Hypnose. A l’origine, l’Hypnose est née en contradiction avec le Magnétisme (pour prouver qu’il n’existait pas). Aujourd’hui, les hypnothérapeutes n’ont rien « contre » mais ils ne le pratiquent pas non plus, ce n’est ni leur compétence, ni leur métier (ce sont des psys, qui ne s’occupent que de problèmes psychologiques, pas des « rebouteux »).

  20. On m’a dit que je n’étais pas hypnotisable…

    L’état d’hypnose est naturel et chacun l’expérimente chaque jour sans le savoir, ne serait-ce que chaque soir en s’endormant (phase « hypnagogique »). Les neurologues pensent même qu’un état quotidien de « transe légère » (toutes les 90mn environ) est naturel et indispensable à l’équilibre mental et physique.

    La personne qui vous a donc dit que vous n’étiez pas « hypnotisable » vous a donc raconté des bêtises et n’a tout simplement pas trouvé pour vous le chemin qui mène à cet état modifié de conscience.

    Vous découvrirez par vous-même, au fil de votre formation ou lors de rendez-vous avec un bon hypnothérapeute, l’art et la manière de bâtir cette « voie royale » de découverte intérieure. Et vous apprendrez par la même occasion à vous prendre en référence en ce qui concerne vos limites et possibilités personnelles. Faites-vous confiance !

  21. L’Hypnose est-elle un état artificiel, anti-naturel ?

    Non… Il semblerait même que chacun de nous expérimente cet état de conscience « hypnotique » plusieurs fois par jour et qu’il puisse être utile et nécessaire au maintien de notre équilibre mental.

    Erickson a appelé « common everyday trance » cette transe commune quotidienne, légère, qui apparaît lorsque nous nous évadons du présent, « dans la lune », absorbé dans un roman ou un film à la télévision, en attendant notre station dans le métro ou parfois même en conduisant. C’est un état d’être normal et propre au règne vivant. Et c’est cet état léger que l’Hypnose thérapeutique reconnaît et amplifie. Chacun d’entre vous ayant cette faculté naturelle en lui, chacun va donc pouvoir bénéficier des bienfaits de l’utilisation de l’Hypnose.

PNL

  1. Et vous offrez vraiment un diplôme PNL avec votre formation en Hypnose ?

    Oui. Les programmes en Hypnose de l’IFHE contiennent ce qui est exigé au niveau international pour délivrer une diplôme PNL (et bien plus !).
    Durant le « Praticien en Hypnose », vous aurez vu l’équivalent d’un « Praticien PNL » et la moitié du programme de « Maître-praticien PNL » (en plus de l’Hypnose, bien sûr). 

    Olivier Lockert fut un des premiers enseignants français diplômé « Enseignant en PNL » par Richard Bandler lui-même. Les programmes de formation IFHE sont donc enrichis de tout ce que prévoient les différentes sociétés ou fédérations de PNL, le tout enrobé d’Hypnose – comme le pratiquait Bandler dans la PNL d’origine (qui avait modélisé Erickson).

    Et comme nous estimons que les coûts des formations sont suffisamment élevés, nous offrons à nos élèves l’équivalence PNL gratuite

    En vous formant en même temps en Hypnose et en PNL, vous évitez une seconde formation payante. Vous apprenez correctement les deux matières, puisqu’en réalité elles se complètent. Et vous obtenez les 2 diplômes « Praticien » HE et PNL à la fin des 30 jours de formation ; puis « Maître-praticien » HE et PNL après les 10 jours de votre formation de niveau supérieur.

    Vous l’aurez compris, les formations en Hypnose de l’IFHE vont bien au-delà d’un simple formation PNL, et nous recevons chaque année des dizaines de « Masters PNL » et même certains « Enseignants PNL », ravis par les acquis hypnotiques de leur formation en Hypnose Ericksonienne à l’IFHE !

Formations

  1. Est-ce que l’IFHE est certifié Qualiopi ?

    Non, l’IFHE ne travaille pas grâce à l’argent de l’Etat, donc nous ne sommes pas obligés d’obtenir cette mention « Qualiopi ».
    Mais nous respectons depuis toujours les 7 points réclamés par la norme Qualiopi : qui sont les points demandés aussi  par la direction du travail pour les organismes de formation enregistrés.

    Pour rappel :
    Depuis janvier 2022 : « la certification qualité est obligatoire pour tous les prestataires d’actions concourant au développement des compétences qui souhaitent accéder aux fonds publics et mutualisés (financement par un opérateur de compétences, par la commission mentionnée à l’article L. 6323-17-6, par l’État, par les régions, par la Caisse des dépôts et consignations, par Pôle emploi ou par l’Agefiph). » (Sources : DRIEETS.gouv.fr)

    1/ L’obligation de se faire certifier « Qualiopi » n’est obligatoire que pour utiliser l’argent de l’Etat, donc pour les organismes de formation qui ont demandé pour cela un « numéro d’enregistrement en tant qu’organisme de formation » (Direction du Travail).
    Comme il n’est pas dans notre métier de travailler avec (ou grâce à) l’argent public, l’IFHE n’a donc pas ce « numéro d’enregistrement » et aucune obligation liée à ce numéro. 
    Par ailleurs, la direction du travail précise bien qu’avoir ce numéro « n’est pas une reconnaissance de qualité de l’Etat » et qu’iil est même légalement interdit de le faire croire (par exemple en se vantant sur son site de posséder ce numéro). Il s’agit juste d’un « numéro d’enregistrement », à visée administrative.

    2Qualiopi consiste à vérifier 7 points administratifs (source Travail-Emploi.gouv.fr) comme le fait d’avoir présenté la formation sur son site internet, d’avoir expliqué les objectifs de la formation, les moyens pédagogiques mis en œuvre, etc. Bref, des points que l’IFHE présente naturellement sur son site et ses brochures… La seule différence ici est le fait de payer un prestataire privé tous les 3 ans pour faire constater que l’on respecte bien ces points administratifs – en échange du logo « Qualiopi » – ce qui prête à confusion, car les formations n’ont pas été vérifiées ou validées, mais seulement la structure administrative. Ce qui est compréhensible, car les « contrôleurs Qualiopi » ne peuvent pas connaître tous les métiers, comme l’Hypnothérapie par exemple (donc, ils ne peuvent pas « valider » ou non une formation).

    En conclusion : Qualiopi ne concerne que les organismes de formation qui travaillent avec l’argent de l’Etat (ce qui n’est pas le cas de l’IFHE) et Qualiopi ne garantit pas la valeur des formations en elles-mêmes : une formation peut être nulle et respecter les points Qualiopi (ce qui est malheureusement courant). 

    Par ailleurs, l’IFHE respecte malgré tout ces normes de présentation et de qualité (bien que n’y étant pas obligé) et vous présente sur son site : le déroulé des formations, les formateurs engagés, la durée des cours, le diplôme obtenu au final, etc. Bref, toutes les choses obligatoires pour être « Qualiopi » 🙂 

  2. Avez-vous des formations à distance, en ligne, par internet (e-learning) ?

    Oui, depuis 2020 l’IFHE propose des formations 100% en ligne, conformes à nos exigences de qualité : donc, pas de vidéo toutes faites. Vous êtes en direct dans la salle IFHE durant une formation « en présentiel ». Vous suivez les mêmes cours. Vous posez vos questions (toute la salle vous voit et vous entend grâce à un écran et aux enceintes) et vous pratiquez par petits groupes supervisés de 2 ou 3, en petites salles privées, exactement comme si vous étiez à l’IFHE.

    Tous les modules de la formation diplômante, du Technicien au Maître-Praticien, peuvent être suivis à distance : consultez notre planning dédié sur la page Se Former – > Calendrier des formations (cliquez sur l’onglet « e-Learning »).

    D‘autres spécialisations sont également proposés à distance : les modules « Hypnose & Poids », « Hypnose & Enfants », etc. 

    Renseignez-vous auprès du Secrétariat IFHE : 01 55 18 00 00 ou contact@ifhe.net

  3. Faites-vous des équivalences pour accéder à vos formations lorsqu’on vient d’une autre école ?

    Non, ce système ne fonctionne que si vous avez les acquis nécessaires. Dans ce cas, il suffit de constater les connaissances de l’élève et le renseigner sur les manières de faire de l’école que vous souhaitez intégrer…
    Mais cela ne fonctionne pas s’il vous manque trop d’éléments. Il faudrait compléter les journées manquantes et ce ne serait alors plus une simple « mise à niveau », mais une vraie formation.

    1/ Les formations de l’IFHE étant très complètes, il suffit de comparer les programmes pour vous rendre compte qu’une « équivalence » est impossible. Rien dans nos programmes ne sert qu’à faire « du remplissage », tout a son utilité. Donc si quelque chose vous manque… il faut l’apprendre. On ne peut pas juste se dire : « Tant pis, ça ira bien comme ça ».

    2/ Par ailleurs, chaque école a sa culture et ses façons de faire. Lorsque vous êtes déjà formé à une pratique (hypnose ou autre domaine, artistique, sportif, etc.) c’est en découvrant de nouvelles façons de faire que vous enrichissez votre connaissance et votre culture personnelle. C’est d’ailleurs certainement pour cela que vous souhaitez refaire ou poursuivre votre formation à l’IFHE.

    3/ Enfin, « Evaluer vos capacités, trouver des pistes d’amélioration », comme le proposent certaines écoles, n’est pas correct, à notre idée, car puisque vous avez été formé, vous pratiquez déjà bien, comme on vous l’a appris et avec ce que l’on vous a appris… « Evaluer votre pratique » revient à la critiquer… « Trouver des pistes d’amélioration » sous-entend que votre formation serait « incomplète », voire « mauvaise »… Or, les différences s’additionnent et se complètent : elles ne se jugent pas !

    Vous avez votre « boite à outils ». Elle est ce qu’elle est, et vous l’utilisez aussi bien qu’on vous l’a appris. Si vous venez vous former, ce n’est pas pour réapprendre ce que vous savez déjà, mais pour enrichir votre manière d’être et de penser… ce n’est pas seulement une histoire de quantité de techniques.

    A l’IFHE, nous ne souhaitons pas dévaluer ou rabaisser vos apprentissages précédents (même par sous-entendu).
    Nous connaissons les autres écoles d’hypnose, et souvent aussi leur directeur et formateurs… Nous savons ce qu’elles vous apportent et, si vous avez été attiré de prime abord par cette école, c’est très bien… Si, maintenant, vous souhaitez venir à l’IFHE : c’est très bien aussi.
    Vous souhaitez élargir votre pratique par d’autres techniques, une autre vision, un esprit différent : formidable ! Alors, intégrez les formations de l’IFHE… depuis le début des cours – car nous n’avons pas de période « moins importante » de formation que vous pourriez « sauter ». Tout est important, depuis le 1er jour – sinon, ces journées n’existeraient pas dans nos formations. Ce sont les détails, les petites choses, qui font les grandes réussites.

     Puisque vous êtes déjà formé, vous aurez plus de recul, une meilleure compréhension et la pratique sera plus facile pour vous, et vous intégrerez d’autant mieux ce qui prend plus de temps pour les vrais débutants.
     Vous capterez des détails, des astuces et des « réglages fins » qui ne sont pas perçus en début de formation par les débutants. Et c’est précisément ce que vous venez chercher à l’IFHE, n’est-ce pas ?

    Donc, si l’aventure vous tente, faites-vous plaisir et commencez votre découverte par les bases de l’Hypnose, qui sont le fondement de toute pratique réussie.
    A bientôt !

  4. Comment savoir si votre formation me conviendra ? Les formations coûtent cher et j’aimerais autant dépenser mon argent dans la meilleure formation pour moi…

    C’est bien normal !

    La meilleure (et la moins onéreuse) façon de savoir si les formations professionnelles en Hypnose de l’IFHE vous conviennent est de parcourir le livre « Hypnose« , d’Olivier Lockert. Vous y découvrirez la personnalité de l’auteur – qui sera votre formateur principal – et la richesse de son enseignement.

    Vendu à plus de 100.000 exemplaires dans plus de 60 pays dans le monde, le livre « Hypnose » est un ouvrage qui fait référence en Hypnose thérapeutique, à la fois complet, pratique, souvent amusant à lire et qui ouvre aux dimensions les plus nobles de l’esprit humain…

    Bien sûr, beaucoup de choses vous paraîtront complexes à première vue. Tout s’éclairera lorsque vous aurez pratiqué réellement durant votre formation à l’IFHE. Ensuite, le livre sera un aide-mémoire précieux et vous le comprendrez tout à fait.

    En attendant, si vous en aimez le style, alors vous pouvez vous inscrire sans crainte en formation : vous serez agréablement surpris d’y retrouver l’esprit du livre et plus encore : une ambiance conviviale et une extraordinaire manière d’apprendre en pratique tout ce dont vous avez besoin !

  5. Quelle est la différence entre le Praticien 1 et le Praticien 2 ?

    Le Praticien 1 est composé du « Technicien » (7 jours) et du « Praticien 1 (8 jours), pour un total de 15 journées. Il s’agit de la formation initiale à l’Hypnose en général : les différentes formes d’induction (classique, éricksonienne, humaniste, etc.), l’utilisation des Etats Modifiés de Conscience, les techniques d’intervention thérapeutiques, etc. C’est le niveau de formation qui contient tout ce qui est indispensable en Hypnose.

    En Praticien 2 (15 jours après le niveau de « Praticien 1 ») est votre spécialisation en Hypnose « Ericksonienne » ou « Humaniste », au choix. A ce moment, vous saurez induire un état de transe et l’utiliser correctement (thérapie, coaching). Vous apprendrez donc des techniques de pointes, spécialisées, complémentaires aux structures de base. En HE : régressions en âge, écriture automatique, techniques de respiration, etc. En HH : thérapie symbolique, travail avec les rêves, thérapie de couple, voyages en conscience, etc. Toutes choses indispensables à un bon Praticien en Hypnose.

    Le Diplôme de Praticien en Hypnose (Ericksonienne ou Humaniste) s’obtient ainsi après avoir suivi l’intégralité du programme, c’est-à-dire le cycle « Praticien 1 + Praticien 2 » (30 jours), et passé avec succès l’examen théorique, technique et pratique.

    Pour ceux qui veulent continuer, la plupart professionnels ou futurs professionnels, le Diplôme de Maître-praticien (Ericksonien ou Humaniste) est attribué après les 10 journées supplémentaires de formation spécialisée (par module, HE ou HH), plus quelques travaux écrits et un mémoire d’intégration, qui vous amèneront à l’aisance, la confiance en vous et un savoir-faire indispensable.

    Donc, à l’IFHE :

    – le niveau Praticien 1 correspond au niveau Praticien des autres écoles. A l’IFHE, ce n’est que la première partie de votre formation (15 jours).
    – le niveau Praticien 2 correspond au niveau Maître-Praticien des autres écoles et amène au Diplôme de « Praticien en Hypnose » de l’IFHE (15 jours en plus)
    – le niveau Maître-praticien est une formation supérieure d’un niveau technique qui n’existe qu’à l’IFHE (10 jours par module HE ou HH, avec psychopathologie incluse)

    Ce haut niveau de formation nous permet de vous offrir une équivalence PNL de votre diplôme en Hypnose Ericksonienne ou un diplôme de « Praticien en Thérapie Symbolique Avancée », pour les Humanistes : la cerise sur le gâteau !

  6. Je cherche les programmes de formations sur le site…

    C’est indiqué dans le menu en haut de chaque page du site + en lien sur la page de présentation des formations en Hypnose.
    Pour y aller directement, cliquez ici !

  7. J’ai peur de faire 7 ou 15 jours de formation de suite… A-t-on le temps d’assimiler correctement ?

    Au contraire de ce que l’on pourrait croire, vous aurez de bien meilleurs résultats en formation « non-stop ». Nous l’avons vérifié avec les années d’expérience : les stagiaires des formations intensives intègrent mieux les cours que ceux qui se forment en week-end, et l’ambiance y est bien meilleure. En intensif, vous êtes « en immersion » et votre cerveau « baigne dans l’hypnose » 7, 15 ou même 30 jours de suite. En repartant, vous êtes déjà bon !

    C’est une question de pédagogie et de bonne ambiance. Quand le coeur y est, le reste suit !
    – Votre travail sera d’apprendre au mieux, d’être sérieux et engagé dans ce que vous ferez.
    – Notre travail sera de faire passer l’information de la manière la plus simple et la plus agréable qu’il soit. Et pour cela, faites-nous confiance : nous avons de l’expérience !

    A vous ensuite d’acquérir de l’expérience, pour devenir encore… meilleur !
    C’est aussi pour cela qu’il existe la possibilité de revenir en session de « Perfectionnement » (journées au choix) ou pour pratiquer (modules de supervision).

  8. Faites-vous des conférences de présentation de l’Hypnose ?

    Cela arrive, mais rien n’est prévu régulièrement à l’IFHE.

    Les plannings des formations IFHE sont généralement pleins plusieurs mois avant les dates de formation, la salle est donc occupée quasiment en permanence par les cours… et nous aussi, par la même occasion. En plus des formations au programme, nous animons aussi des formations à l’Hypnose dans différents pays d’Europe et du monde. Cela correspond aux espaces vides dans notre calendrier 🙂 

    Un moyen simple et peu onéreux de découvrir le contenu de nos formations est de consulter le livre « Hypnose » d’Olivier Lockert, qui contient l’équivalent du « Praticien en Hypnose Ericksonienne » (et plus encore, sur l’Hypnose Classique et l’Hypnose Humaniste).

    Vous trouverez sur internet, et par voie de publicité, les annonces de conférences faites par certains de nos anciens élèves, à Paris et dans diverses villes de France. Vous pourrez y découvrir les bases de l’Hypnose, suffisamment pour vous faire une première idée. Ensuite, si vous souhaitez « faire le grand saut », rien ne vaut une expérience pratique : à l’occasion d’une consultation avec un hypnothérapeute, durant un week-end de formation à l’Auto-hypnose ou lors d’une semaine de « Technicien en Hypnose« . Nous serons heureux de vous y accueillir.

    Avant cela, l’équipe du Secrétariat IFHE reste à votre disposition pour toutes questions, toute la semaine par email ou téléphone : 01 55 18 00 00.

  9. Comment faire pour m’inscrire à la formation en Hypnose ?

    Il y a plusieurs possibilités :

    1- Sur internet : vous pouvez procéder à une inscription sécurisée en ligne.

    Le site IFHE est sécurisé « SSL », la plus forte sécurité internet existant, comme pour les banques : vous pouvez donc fournir vos coordonnées l’esprit tranquille.

    . Si vous choisissez de régler votre formation au comptant par Carte Bancaire, votre inscription sera immédiatement prise en compte (utile s’il ne reste pas beaucoup de place en formation). Notez qu’aucun débit n’est fait au moment de votre inscription. Le prélèvement CB n’est réalisé que dans les jours précédant la formation.

    . Si vous choisissez de régler votre formation par chèque, en une ou plusieurs fois, votre inscription ne sera prise en compte qu’à réception de votre règlement complet par courrier postal.

    Dans tous les cas, imprimez et renvoyez par courrier postal le Bulletin d’Inscription, rempli et signé (recto-verso pour les « formations professionnelles » : Technicien, Praticien, etc.).
    Vous pouvez télécharger le bulletin d’inscription en cliquant sur ce lien (clic droit + « Enregistrer sous »).

    2- Par courrier : renvoyez-nous le Bulletin d’Inscription joint à la brochure IFHE, rempli et signé, accompagné de votre règlement : coordonnées Carte Bancaire ou chèque(s).

    3 – Par téléphone : appelez l’IFHE au 01 55 18 00 00  (international : +33 155 180 000) et nous vous guiderons dans vos démarches.

    Vous recevrez votre convocation en formation, ainsi que tous les détails pratiques (horaires, lieux exact, etc.), quelques semaines avant le début des cours.
    Et si vous avez quelque question que ce soit, sentez-vous libre d’appeler le secrétariat IFHE, où nous aurons le plaisir de vous renseigner : nous contacter.

  10. L’hébergement et les repas sont-ils compris dans le prix de la formation ?

    Non, nous ne vous facturons que le coût de votre formation.

    Par exemple, pour la formation professionnelle, cela inclut :
    – la journée de formation, bien sûr,
    – les documents pédagogiques (classeur, feuilles),
    – la sonorisation des cours, si besoin,
    – les pauses et collations durant la période de formation.

    Les tarifs indiqués ne comprennent pas les frais de transport, d’hébergement et de restauration.
    Toutefois, si vous en avez besoin, nous pourrons vous fournir une liste d’hébergement. Contactez-nous.

  11. Dois-je avoir pratiqué l’Hypnose Classique avant de pouvoir me former à l’Hypnose thérapeutique ?

    Non, pas du tout. Les techniques de l’Hypnose Classique font partie intégrante de toute forme en Hypnose (on y apprend les suggestions, les inductions hypnotiques, etc.). Donc, vous découvrirez tout cela durant votre formation.

  12. Y a-t-il un examen à la fin de la formation en Hypnose, pour le diplôme ?

    Oui, bien sûr. Mais pas seulement ça…

    Tout au long de la formation, l’équipe pédagogique suit les apprentissages de chacun. Cette « supervision continue » permet de se rendre compte du caractère et de la manière individuelle qu’à chacun de pratiquer l’Hypnose. C’est évidemment aussi l’occasion de corriger-rectifier-améliorer ce que vous apprenez en temps réel.

    Si quelqu’un a des soucis d’apprentissage, nous sommes en mesure de le détecter et lui dire dès le 2ème ou 3ème jour de formation. Ensuite, un nouveau bilan est fait au 7ème jour. S’il n’y a rien à signaler, l’élève ne se rend pas compte du processus, car il est interne à l’équipe pédagogique.

    A mi-parcours, c’est-à-dire à la fin du « Praticien 1 » (15 jours), une nouvelle vérification, plus personnelle et approfondie, vient confirmer ce qui aura été observé durant le suivi, afin que l’étudiant soit validé (ou prévenu de ses faiblesses) avant de continuer en « Praticien 2 » (éricksonien ou humaniste, selon la spécialisation choisie) dans de bonnes conditions.

    En tant qu’élève, vous n’avez encore une fois rien de spécial à faire à ce moment-là, si ce n’est démontrer vos nouvelles compétences (théorie, technique, pratique, savoir-être) lors de cette journée « ordinaire » de cours. A l’issue, vous recevez votre Certificat de « Praticien 1 en Hypnose ».

    Le processus de « supervision continue » se poursuit durant le « Praticien 2 » (HE ou HH, au choix) selon les mêmes modalités, et l’examen final se déroule le dernier jour de la formation, sous l’œil bienveillant des formateurs et superviseurs (l’après-midi de la veille est consacré aux révisions, rassurez-vous).

    Il faut savoir qu’un examen écrit est indispensable. Il complète la supervision continue, essentiellement pratique, et il révèle le niveau réel de connaissance théorique et technique du futur hypnothérapeute.

    Quelqu’un pourrait avoir un « savoir-être » parfait, c’est-à-dire être très cordial, attentionné, intuitif et proposer aux personnes d’agréables séances d’hypnose… et pour autant être un mauvais hypnothérapeute : s’il n’a aucune idée des protocoles thérapeutiques à suivre ! L’inverse est vrai également, c’est pourquoi les deux facettes sont observées durant la journée d’examen (et au long du cours en général)…

    A l’IFHE, nous apprenons le rôle essentiel de l’intuition dès le premier jour de la formation. Pour autant, être intuitif ne signifie pas « faire n’importe quoi ». Comme un pianiste sait improviser grâce aux gammes qu’il a apprises, l’hypnothérapeute saura mener une séance de thérapie intuitive seulement s’il a parfaitement intégré les structures thérapeutiques.

    Mention spéciale pour l’examen de « Maître-Praticien en Hypnose » (éricksonienne ou humaniste) qui comporte la même « supervision continue » mais pas d’examen final (car, à ce stade, nous avons déjà vu tout le monde pratiquer) ! En échange, vous aurez quelques travaux écrits à effectuer et aussi un mémoire d’intégration à écrire, témoignant de la mise en pratique professionnelle (une vingtaine de pages seulement et vous avez 2 ans pour le remettre, rassurez-vous).

    Tout cela peut paraître difficile, mais ce processus est indispensable à votre bon apprentissage et, au final, votre diplôme n’en aura que plus de valeur et vous serez fier de le porter !

    Notez enfin que vous n’êtes pas obligé de passer l’examen de fin de formation, si vous n’en avez aucune utilité (ou si vous travaillez dans le public : votre certificat de fin de formation suffira).
    Si votre plaisir est de vous former : profitez pleinement de vos apprentissages, de la pratique entre personnes bienveillantes, amusez-vous, faites-vous du bien et repartez ensuite l’esprit tranquille ! Inutile de se stresser pour un « papier » si doit finir ensuite dans un tiroir ! 😉 

  13. Quel est le pourcentage de réussite à l’examen de fin de formation ?

    En moyenne : 96% de réussite.
    Mais il ne faut pas penser en termes de « pourcentages » de réussite : en travaillant tout le monde peut y arriver. Les groupes de formation sont composés de personnes de tout horizon ; il y a des « pros » (médecins, psy, coach, etc.) mais pas seulement. Et ceux qui réussissent le mieux ne sont pas toujours ceux que l’on croit !

    Si vous avez vraiment des difficultés, de là à ne vraiment pas arriver à suivre la formation, votre formateur vous conseillera sur la marche à suivre. Vous pourrez par exemple assister de nouveau aux jours de formation qui vous posent souci. Néanmoins, une telle situation est rare (environ 4%). Des personnes qui auraient pu être « des cas désespérés » se sont littéralement transformées au cours de la formation, jusqu’à se faire applaudir pour leurs progrès par tout le groupe le jour de la remise des diplômes !

    Vous voilà rassuré/e ?… Alors, il n’y a plus qu’à vous lancer ! 🙂 

  14. Offrez-vous la possibilité de revenir participer aux formations ?

    Oui, vous pourrez revenir autant que vous voudrez sur les formations que vous avez déjà suivies.
    Il existe deux possibilités pour participer à nouveau aux formations :

    1/ Gratuitement : sur Zoom, car notre place en salle est limitée, les deux années qui suivent votre formation.

    2/ Les journées de Perfectionnement : si vous réservez votre place assez tôt, il est parfois possible qu’il reste quelques places en salle pour les personnes qui souhaitent participer à nouveau à certaines journées du cours (ou à tout le cours). Il vous sera demandé une participation modique, pour couvrir votre place en cours, les nouvelles feuilles de cours s’il y a, les pauses, etc.

    Dans un cas comme dans l’autre, voyez avec le secrétariat IFHE (email ou téléphone : 01 55 18 00 00)

    Par ailleurs, si vous voulez revoir les techniques mais à un niveau plus avancé, il existe des groupes de pratique supervisée (en petit groupe de 8-12 personnes, généralement), chaque fois sur un thème donné, afin d’apprendre des choses en plus de revoir les protocoles.

  15. Dois-je avoir lu sur l’Hypnose ou Milton Erickson avant de venir me former ?

    Si vous désirez vous former en Hypnose Humaniste, non, cela n’a rien d’utile (il existe des livres spécifiques à l’HH).

    Par contre, si vous souhaitez obtenir le diplôme de « Praticien en Hypnose Ericksonienne », il parait logique d’avoir lu un minimum sur Milton Erickson avant d’arriver en formation ! Au moins pour savoir ce que vous avez choisi d’apprendre…

    Ainsi, vous saurez dans quel genre de formation et de technique thérapeutique vous vous engagez, et vous gagnerez aussi un temps précieux de compréhension et une détente bien agréable dans les exercices pratiques.

    Vous trouverez les ouvrages de base dans notre Bibliographie.

    Et au cas où vous soyez vraiment allergique à la lecture 😉 les récits et anecdotes les plus célèbres d’Erickson sont donnés tout au long du cours…

  16. J’ai commencé à lire le livre « Hypnose », mais je n’arrive pas à mettre en pratique ce que dit Olivier Lockert. Est-ce normal ? Est-ce que j’y arriverai mieux pendant la formation ?

    Il y a un monde entre lire les choses et vivre les choses ! Le livre « Hypnose » résume le cours de l’IFHE (niveau Praticien). Il ne parait pas possible de tout comprendre – et encore moins de savoir pratiquer – sans réelle formation pratique : en vous entraînant, après avoir reçu des explications en direct et les réponses à vos questions.

    En formation, bien sûr que vous y arriverez : tout le monde y arrive. ! 🙂
    Les cours en Hypnose de l’IFHE sont pratiques. Vous mettrez donc directement et immédiatement en oeuvre tout ce qui vous sera expliqué. Olivier Lockert, ainsi que les autres formateurs et les assistants de formation, répondront à vos questions et vous guideront durant les exercices, afin que vous y arriviez au mieux, que vous dépassiez vos limites et parveniez aux meilleurs résultats.

    Avec du travail, de la bonne volonté et de l’entraînement, tout le monde peut réussir sa formation !

    Ensuite, vous pourrez reprendre le livre « Hypnose« , qui constituera pour vous un merveilleux aide-mémoire pour votre pratique personnelle ou professionnelle.

  17. Est-il utile d’avoir d’autres outils que l’Hypnose ?

    Prenez l’exemple de thérapeutes célèbres : que faisaient Freud ? Jung ? Fritz Perls ? Milton Erickson ? Entre autres grands thérapeutes… Multipliaient-ils les techniques ? N’avaient-ils pas des résultats suffisants avec leur seule approche ?

    Ce n’est pas le nombre de techniques qui fait le thérapeute mais son savoir-être, son humanité, sa sensibilité, son intuition et son assurance à maîtriser ses outils.

    Multiplier les techniques par manque de compétence initiale est un piège : je ne maîtrise pas l’hypnose, donc je me forme en thérapie systémique (par exemple). Mais comme cela n’améliore pas mes résultats (et pour cause, c’est compliqué et la personne ne maîtrise pas mieux la seconde approche que la première !), alors je me forme en plus à la thérapie familiale… Mais cela ne change toujours rien, ou si peu… Alors, je me mets à la thérapie énergétique, on ne sait jamais, là c’est facile (rien à faire, rien à apprendre), etc. Mais cela ne change toujours rien, et pour cause : car le souci c’est la compétence initiale !

    Il y a deux niveaux à maîtriser en thérapie : la thérapie elle-même (comprendre les gens, d’où viennent leurs symptômes, comment ils se maintiennent, etc.) et un outil d’intervention efficace (dans notre cas, c’est l’Hypnose). Si j’ai la « thérapie » mais pas « l’outil », je n’ai que ma bonne volonté pour aider mes patients… Mais si j’ai un « outil » dont je ne sais pas quoi faire, faute de compréhension de la situation, ce n’est pas mieux !

    Donc, si vous savez ce que vous faites (psychologie, thérapie) et que vous maîtrisez un outil (hypnose, en l’occurrence), vous n’aurez jamais besoin d’autre chose.

    De plus, l’Hypnose est la grand-mère de pratiquement toutes les formes de thérapie. Ce n’est pas un monde, c’est un univers !! Vous pourrez pratiquer comme vous le voudrez, sur les sujets qui vous intéressent, toujours en restant en Hypnose. C’est immense !… Vous pourriez consacrer votre vie à la seule approche hypnotique sans jamais en faire le tour ! Rassurez-vous, vous ne vous ennuierez jamais.

    Ainsi, pour nous, à l’IFHE, un seul outil : l’Hypnose !

    « Je crois que l’excellence est le fruit d’un engagement passionné dans une seule et unique perspective. Afin d’exceller vraiment en toute chose, il faut rester identifié à sa propre perspective et s’y tenir. C’est là une façon importante d’apprendre et de progresser » – Robert Dilts

  18. Qu’est-ce que la « Thérapie Symbolique Avancée » et quel rapport avec l’Hypnose ?

    La TSA, abréviation de « Thérapie Symbolique Avancée » est une des techniques principales de l’Hypnose Humaniste.

    C’est une amélioration de la « Thérapie Symbolique Simple » (TSS), qui est l’outil numéro 1 en Hypnose Humaniste, mais qui ne s’adresse qu’à des cas de thérapie qui ne demandent pas de prise de conscience, ni de travail de fond de la part de la personne.
    La TSA permet d’aller beaucoup plus loin, et surtout plus « profond » dans l’Inconscient (psychothérapie). Vous trouverez ses bases décrites dans le livre : « Psychothérapie« .

    La TSA est une approche créée par Patricia d’Angeli afin de concilier l’hypnothérapie – qui travaille sur l’Inconscient mais qui en ignore grandement le fonctionnement – et la psychanalyse jungienne, qui a une très bonne compréhension de l’Inconscient mais aucun outil efficace pour intervenir immédiatement en thérapie.

    Les deux mondes ainsi fusionnés offre un outil incroyable de soin et de travail sur soi : les thérapies humanistes en TSA durent 4 séances minimum, suivant un protocole bien structuré, et au maximum 10 séances, comme en hypnothérapie habituelle. Le travail est donc assez rapide et se fait en s’appuyant sur les inductions en ouverture de l’Hypnose Humaniste, afin d’aider la personne à gagner en « conscience d’elle-même ». Puis, les symboles qui viennent à la personne (en résonance par rapport au sujet abordé) sont travaillés selon des protocoles spécifiques.

    Les résultats obtenus sont impossibles à atteindre – du moins aussi rapidement – avec d’autres formes de thérapie, même hypnotiques ! C’est un peu comme si vous aviez dégagé chaque facette de l’Inconscient, que vous les ayez « nettoyées-soignées », et ensuite réconciliées les unes avec les autres… Cela revient à gommer ou corriger l’ensemble de votre histoire de vie, de votre éducation et de vos apprentissages inconscients défectueux.

    Les indications de la TSA sont les problèmes profonds, dont la source est « existentielle » (qui tient à « ce que vous êtes »). Un thérapeute ordinaire ne peut pas « changer ce que vous êtes » ; il peut seulement vous soigner – pas vous aider à « grandir ». Or, si votre vie ne vous convient pas ou vous fait souffrir, il faudrait bien « changer ce que vous êtes ». L’analyse permettrait cela, mais sans garantie, et ce serait très long. En TSA, les protocoles spécialisés permettent d’intervenir de manière ciblée, pour un résultat immédiat, aussitôt ressenti par la personne.

    Pour mieux comprendre l’apport de la TSA en Hypnose Humaniste, lisez l’article sur « Hypnose Ericksonienne ou Hypnose Humaniste ?« , qui aborde la différence entre thérapie et psychothérapie.

    La TSA fait partie intégrante du cursus de formation en Hypnose Humaniste (5 jours complets, sur les 15 jours de la formation) et Patricia d’Angeli propose ensuite des ateliers pratiques de travail spécialisés, par exemple sur la thérapie de couple, la symbolique, l’analyse des rêves, etc.

  19. Pouvez-vous me prendre en psychothérapie pendant ma formation ?

    A priori, si vous pensez avoir besoin d’une psychothérapie, vous n’êtes peut-être pas encore prêt à suivre une formation professionnelle. Se former n’est pas se soigner !

    Nous pouvons vous former en Hypnose, qui est une pratique pouvant être utilisée professionnellement mais aussi pour soi-même, personnellement. Cependant, l’usage de l’Hypnose demande une solide stabilité psychologique et de vie, que vous n’avez peut-être pas encore si vous dites avoir encore besoin de consulter en psychothérapie… Nous ne pouvons que vous conseiller de commencer par d’abord aller mieux vous-même, et puis ensuite – et si l’envie est toujours présente – de vous inscrire à la formation de votre choix.

    Vous pouvez plutôt commencer par des week-ends « Auto-hypnose« , qui vous permettront de découvrir l’Hypnose et accélèreront notablement vos progrès avec votre thérapeute.

    Ensuite, il est possible que resurgisse en vous – durant votre formation en Hypnose – un ou des problèmes, jusque-là enfouis en vous-même. Votre formateur vous conseillera alors de laisser ce problème de côté pendant vos journées de formation, et de vous en occuper en parallèle avec un thérapeute.

    En résumé : avant de vous lancer en formation à l’Hypnose, il vous faut être bien avec vous-même.
    Occupez-vous de vous, avant. La formation vous permettra alors de vous transcender !

  20. Si je me forme, est-ce que je peux arrêter ma psychothérapie ?

    Surtout pas !
    Se former à une approche thérapeutique n’est en aucun cas une thérapie ! Vous apprenez une technique pour aider les autres et même si vous pratiquez entre élèves, cela n’a rien à voir avec une thérapie personnelle, avec un professionnel, dans un cabinet privé.

    Si vous suivez une psychothérapie, continuez-la : vous n’êtes peut-être pas encore prêt à suivre une formation professionnelle à une approche thérapeutique (hypnose ou autre). Les formations sont destinées à vous initier à une pratique, jusqu’à un niveau professionnel (pour ceux qui le souhaitent). Elles ne sont pas et ne remplacent pas une psychothérapie.

    Si vous sentez que vous avez besoin d’un coup de pouce personnel : allez voir un (hypno)thérapeute ou un coach. Plus tard, avec de l’expérience et de la maîtrise, vous vous placerez sans même vous en rendre compte au-delà des problèmes et des émotions négatives, et vous pourrez aussi vous former… si vous le souhaitez toujours !

    Enfin, si vous êtes en formation et que le travail personnel qu’elle entraîne met à jour un problème dans votre vie, ou des choses que vous aimeriez améliorer, alors vous aurez très vraisemblablement aussi besoin d’un coup de pouce. Mais la formation n’est pas de la thérapie.
    Vous apprendrez à pratiquer pour les autres, mais il est difficile de se faire de « l’auto-thérapie ». Donc, encore une fois, si vous sentez que vous en avez besoin (ou envie), si vous sentez que votre vie peut être encore meilleure et plus agréable : allez voir un professionnel qui saura vous aider ! Annuaire IFHE d’hypnothérapeutes certifiés.

  21. Je suis déjà formé en PNL, j’ai fait tout un cursus en Hypnose Ericksonienne, je suis thérapeute depuis 15 ans, bref : puis-je prendre votre formation en cours de cursus ?

    Après plusieurs tentatives infructueuses, nous avons dû nous rendre à l’évidence que les cours proposés par ailleurs ne permettaient pas aux personnes de suivre confortablement les formations données par l’IFHE – non pas qu’elles soient moins bien ou moins complètes, mais simplement différentes. Nous n’acceptons donc plus de personnes en cours de formation. Les personnes à qui nous avions permis cela l’ont finalement regretté (bien qu’elle l’aient souhaité au départ).

    Donc, quelle que soit votre expérience ou votre formation, nous vous demanderons de commencer la formation depuis le premier jour.

    Croyez bien que nous sommes certains de vos compétences. Prendre cette formation à son commencement vous permettra – outre une meilleure intégration au groupe, ce qui est aussi important – de revoir des notions qui souvent n’ont été que survolées ou oubliées, et surtout d’être plus confortable dans vos nouveaux apprentissages hypnotiques (dés le premier jour !).

    Nous formons tout l’année à l’IFHE nombre de personnes déjà formées en psychothérapie et/ou coaching, parfois psychiatres, souvent professionnelles de très bon niveau et de longue expérience, et toutes se disent enchantées de leur formation en Hypnose à l’IFHE. Vous pouvez vous joindre à nous sans crainte, vous serez ravi de votre formation.

  22. Acceptez-vous dans vos formations des élèves venant d’autres écoles d’hypnose ?

    Bien sûr !

    Nous formons toute l’année des personnes ayant déjà suivi une ou des formations en hypnose dans d’autres école – souvent auprès de l’un de nos anciens élèves, ou même avec l’élève d’un de nos anciens élèves 🙂 

    Question : Oui, mais j’ai déjà suivi une formation complète de « Praticien en Hypnose », je n’ai pas envie de tout recommencer… Pourrais-je accéder directement à la formation de « Maître-Praticien en Hypnose » de l’IFHE ?

    Réponse : Alors, nous avons autrefois autorisé certaines personnes ayant déjà un bon niveau en hypnose à « sauter » un morceau de la formation, 7 ou 15 jours… pour débuter avec nous directement en « Praticien 2″… Et malheureusement, cela n’a jamais bien fonctionné, car il y avait à chaque fois des lacunes par rapport à la formation IFHE, en l’occurrence parmi les choses essentielles que l’on apprend tout au début de la formation.
    Ces personnes étaient mal-à-l’aise par rapport à leur différence de niveau avec les autres élèves IFHE et, faute d’avoir le niveau pour réussir l’examen de « Praticien », elles ont ensuite suivi le « Technicien-Praticien 1 » (donc, le début de la formation !). Elles auraient mieux fait de commencer vraiment par le début, dès le départ, cela aurait été plus logique et plus agréable pour elles…

    La seule manière est donc de prendre la formation à son début. Même des « Enseignants » expérimentés en PNL et/ou en Hypnose ont suivi la formation IFHE en reprenant tout depuis le début, pour leur plus grand plaisir : ils étaient bien à l’aise avec les exercices, ils comprenaient de nouvelles choses… et tous en ont été heureux !

  23. Je suis jeune (21 ans). Ne risque-t-il pas d’y avoir des grosses différences de niveau entre moi et les autres participants ?

    L’âge n’a rien à voir avec ce que vous retirerez de votre formation.

    Souvenez-vous du mot de Corneille : « la valeur n’attend point le nombre des années » !

    Même si les participants à nos formation ont souvent entre 35 et 65 ans, nous avons aussi beaucoup (et de plus en plus) d’élèves entre 18 ans et 25 ans.

  24. Proposez-vous de la supervision, après la formation professionnelle ?

    Bien sûr ! C’est indispensable.

    Si vous souhaitez vérifier avec votre superviseur des cas concrets et éventuellement profiter de la rencontre pour travailler sur vous-même, alors vous pouvez suivre une supervision individuelle. Pour cela, il vous suffit de contacter le superviseur de votre choix pour prendre rendez-vous. Les rencontres durent 1h, en face à face ou en ligne, avec votre superviseur.

    Tous les superviseurs IFHE sont des hypnothérapeutes expérimentés qui ont suivi une formation supplémentaire spéciale de « Superviseur », sur deux années, afin d’acquérir les compétences nécessaires. Vous en rencontrerez certains durant votre formation à l’occasion de certains moments clés (fin du Praticien 1 ; examen de Praticien 2).

  25. Pourquoi votre formation de « Praticien en Hypnose » fait-elle 30 jours, alors que l’on peut obtenir ailleurs un « Maître-praticien en Hypnose » dans le même temps ?

    Il est vrai que c’est particulièrement « anti-commercial » ! 😉 Mais nous avons pris la décision de n’accorder le diplôme de « Praticien en Hypnose » (« Ericksonienne » ou « Humaniste ») qu’à des personnes qui en ont vraiment la capacité : maturité, expérience pratique, connaissances théoriques, etc. Et 30 jours de formations sont vraiment un minimum pour cela ! Et, si vous le souhaitez, vous pourrez suivre à nouveau chaque niveau de formation en « Perfectionnement ». Cela apporte un « plus » inestimable !

    Donc, la différence de durée entre celle de nos formations et ce que vous pouvez retrouver « ailleurs » est donc simplement une différence de qualité : très logiquement, on n’apprend pas autant ni la même chose en 10 ou 15 jours qu’en 30 jours, quoi qu’on pourra vous dire !… Et un « Maître-Praticien » formé en si peu de temps n’aurait de « Maître » (littéralement « quelqu’un qui maîtrise la pratique ») que le titre : un papier accroché au mur – et non une vraie compétence.

    L’IFHE a le programme de formation en Hypnose le plus long qui existe sur le marché… et vous verrez, lorsque vous aurez achevé votre formation, que finalement trente jours cela passe très vite ! Ajoutez à cela les dix à vingt jours du « Maître-praticien », qui sont conçus dans un objectif de « professionnalisation : l’apprentissage de techniques de plus haut-niveau, des différents profils psychopathologiques, des techniques d’anamnèse, etc. Et les différents modules de spécialisation (trauma, stress, anxiété, enfants, tabac, poids, etc.). Tout cela n’est pas de trop, loin s’en faut, pour prétendre posséder la maîtrise d’une pratique aussi vaste que l’Hypnose.

    Donc : si c’est juste un « papier » que vous recherchez, plutôt qu’une vraie formation, alors c’est vrai : allez au plus court et au moins cher…
    Si, par contre, vous recherchez à vous former correctement, les formations longues de l’IFHE seront le mieux pour vous.

    Enfin, ce n’est pas non plus un hasard si nous formons des professionnels qui font référence… Le logo « IFHE » est le plus recherché par les personnes en demande de thérapie. Pensez aussi à cela lorsque vous choisissez votre formation : vous achetez aussi le prestige et la réputation d’une école qui fait référence en France comme dans le monde. Ce sera aussi un gage de réussite lorsqu’il sera temps de vous faire connaître.

  26. Est-il nécessaire d’être thérapeute ou d’avoir suivi une formation de psychothérapeute pour se former en Hypnose ?

    Bien sûr que non… Même si notre formation professionnelle est destinée aux coachs et thérapeutes (déjà formés, donc) et aux personnes en reconversion (voulant devenir coach ou thérapeute), il est possible que vous ne souhaitiez pas pratiquer la thérapie ou le coaching à la suite de votre formation en Hypnose à l’IFHE. Vous pouvez très bien vous former pour vous-même, pour votre plaisir, votre évolution personnelle, par curiosité, etc. Et c’est déjà formidable !

    Beaucoup de gens se forment alors qu’ils sont déjà coachs ou thérapeutes (ou « psychothérapeutes », pour ceux qui utilisent encore ce terme). Et beaucoup d’autres veulent appliquer l’Hypnose à d’autres domaines : entreprise (consultants, manager, chef d’entreprise…), pédagogie (formation, école, université…) ou dans leur vie personnelle. Et il est aussi possible que vous soyez en phase d’apprentissage du métier de coach ou de thérapeute…

    Nous vous formerons à l’outil Hypnose, un des plus efficaces pour exercer en psychothérapie. Mais nous ne vous formerons pas au métier de coach ou de thérapeute (ou « psychothérapeute », qui a ses modalités et obligations légales spécifiques, cf. les autres questions sur cette page).

    La formation initiale de « Praticien en Hypnose », ouverte à tous, professionnels ou non, vous permettra de pratiquer l’Hypnose thérapeutique. 
    Maintenant, si vous souhaitez devenir professionnels de la Relation d’Aide (coach, thérapeute), alors il vous faudra poursuivre sur le « parcours professionnalisant », qui débute avec la formation de « Maître-Praticien en Hypnose », puis des modules de spécialisation au choix.

    Libre à vous ensuite (ou en parallèle) de suivre une école spécialisée dans le métier de « psychothérapeute » (selon les textes légaux) ou de coachs… Vous aurez reçu, à l’IFHE, tout le nécessaire voulu pour pratiquer correctement l’Hypnose !

    La formation IFHE vous permettra donc d’exercer l’hypnothérapie si vous êtes déjà thérapeute de métier ou si vous êtes en train de l’apprendre (cas des reconversions ou des jeunes psychologues, par exemple, qui sortent de l’école sans connaissance d’une technique thérapeutique). Idem pour l’hypnocoaching, si vous êtes coach… Et donc, si vous souhaitez vraiment utiliser le terme de « psychothérapeute », vous devrez aussi vous plier aux exigences de la loi pour l’utilisation de ce titre.

    Notez que les praticiens de l’Hypnose thérapeutique s’appellent tout simplement : « hypnothérapeutes », depuis toujours. La loi sur le titre de « psychothérapeute » ne régit pas la pratique de la psychothérapie (qui est toujours libre en France) mais uniquement l’utilisation d’une appellation : « psychothérapeute ». Cf. les autres questions sur cette page, à ce sujet.

    Rappelons que le mot « psychothérapie » a été lancé par le pionnier de l’Hypnose : le Prof. Hyppolite Bernheim, en 1891, pour désigner le « traitement des troubles psychiques et physique par le biais de l’Hypnose ». L’Hypnose est donc la grand-mère de toutes les formes de psychothérapie moderne et se former à l’Hypnose est la meilleure école si votre souhait est d’exercer la psychothérapie.

    Notez aussi que la majorité de nos élèves se forme à titre personnel, pour enrichir leur vie et leur pratique professionnelle d’un merveilleux outil.

  27. Je veux devenir hypnothérapeute ou hypnocoach, est-ce possible à l’IFHE ?

    Oui, bien sûr, l’IFHE est le meilleur endroit pour vous former au métier d’Hypnothérapeute (voire d’hypnocoach). 

    L’IFHE propose deux niveaux de formation :
    La formation initiale à l’Hypnose proprement dite (« Praticien », 30 jours) qui vous permettra d’apprendre à utiliser l’outil « Hypnose thérapeutique », pour vous ou dans votre métier.
    Un parcours professionnalisant (« Maître-Praticien », 10 à 20 jours suivis de divers modules de spécialisation, au choix) pour vous diriger vers le métier de thérapeute ou de coach.

    En vous formant à l’Hypnose thérapeutique, vous acquerrez de bonnes bases pour devenir un très bon hypnocoach ou hypnothérapeute.
    Si vous n’êtes pas déjà thérapeute ou coach, vous trouverez tout ce qu’il faut pour compléter votre formation après votre diplôme de « Praticien en Hypnose » (HE ou HH) et/ou votre travail personnel (thérapie, coaching, supervision) afin d’être techniquement et moralement apte à pratiquer un métier aussi exigeant que celui-ci.

  28. Vos formations en Hypnose sont-elles reconnues, et par qui ?

    Nous n’avons donc pas à nous recommander d’un quelconque autre organisme. Nous avons influencé et développé l’Hypnose thérapeutique actuelle. De nombreux organismes et centres de formation à travers le monde s’appuient sur cette « référence IFHE » et, bien souvent, leurs élèves achètent les livres d’Olivier Lockert pour réviser leurs cours…

    En tant que plus ancien et plus important organisme européen de formation en Hypnose thérapeutique, éricksonienne, classique, humaniste et nouvelle hypnose, dirigé par les personnes qui ont créé dans les années 1990 les protocoles et savoir-faire que l’on retrouve appliqués partout aujourd’hui (autres écoles et hypnothérapeutes, même sous forme de variantes) : les formations de l’IFHE valent référence.

    Nous avons formé, directement (en formation) ou indirectement (à travers nos livres), pratiquement tous les dirigeants d’écoles ou d’organismes francophones. Leur pratique suit ou est inspirée des techniques et protocoles présentés dans le livre « Hypnose » (2001), d’Olivier Lockert, puisqu’avant ce livre il n’existait que l’Hypnose Classique et l’Hypnose Ericksonienne – donc pas la Nouvelle Hypnose : l’Hypnose souvent baptisée à tort « éricksonienne », que l’on reconnait au fait qu’elle propose des protocoles et techniques d’intervention (baptisées parfois « leviers de changement »), ce qui n’existait pas auparavant, et qui provient du livre « Hypnose », justement…

    La logo IFHE est ainsi devenu avec les années une référence de confiance, également pour les personnes à la recherche d’un thérapeute ou d’un coach.

    Ps : il y a une mode en ce moment à propos d’un logo « Qualiopi », qui crée une confusion chez les personnes en recherche d’une bonne formation (en Hypnose, pour ce qui nous concerne). Il faut savoir que « Qualiopi » ne concerne que la structure administrative d’une formation. Son organisation : le client est-il informé des formateurs présents et de leur qualification ? Y a-t-il bien un programme ? Le bulletin d’inscription permet-il de se désister ? Etc. Aucun organisme ne peut vérifier le contenu d’une formation en Hypnose. Qui serait qualifié pour ça ?… Donc, ne vous laissez pas attraper par ça. Si vous recherchez une bonne formation, recherchez qui les a créées à l’origine, quelle fut la 1ère école ouverte à tous… Qui a écrit les premiers livres dont tout le monde s’est ensuite inspiré ?… Vous êtes sur le bon site 🙂 

  29. Faites-vous quelques chose pour faire reconnaître officiellement l’Hypnose ? Fédération, syndicat, etc.

    Pas du tout ! Nous ne faisons pas de politique, ce n’est pas du tout notre vocation. Les gens qui sont intéressés par la politique sont généralement motivés par l’appât du gain et la quête de pouvoir. Ils exploitent le besoin de reconnaissance des personnes qui débutent dans le métier de « psy » (« thérapeute ») et créent des peurs, souvent en propageant des rumeurs… C’est donc bien de la politique. Il suffit de regarder l’Histoire humaine pour s’en convaincre : en Hypnose, comme dans la gestion d’un pays, c’est la même chose.

    Nous sommes une « école d’Hypnose » pour le bien-être, la qualité de vie et le développement personnel. Nous aidons ceux qui le souhaitent à vivre mieux et nous formons des thérapeutes et des coachs qui poursuivent cette même mission. Nous nous tenons éloignés de ceux qui aiment paraître, se montrer, impressionner et faire des discours pour vous persuader qu’ils travaillent pour vous (ils n’ont généralement pas les motivations les plus louables) !

    Le brassage d’air autour des syndicats, fédérations et autres « recherches », « reconnaissance par l’Etat », « loi sur… », etc. est utilisé par certaines écoles ou certaines personnes par démagogie (toujours le même mécanisme qui consiste à appuyer sur la « blessure de reconnaissance » et à effrayer par d’éventuelles catastrophes à venir, puis à se présenter comme « la solution », pour rallier le plus de monde… $$$). Cela n’a rien à voir avec le fait de pratiquer et d’enseigner la thérapie et/ou l’Hypnose. C’est juste de la politique (dans son sens négatif).

    Même une très importante fédération (donc pas une école : un organisme uniquement dédié à une action politique), comme la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P), pourtant proche du pouvoir politique, avec des membres influents, invitée aux discussions « en haut lieu » (ce qui est très rare, voire unique) n’a pas été respectée lorsque la loi est passée sur l’utilisation du terme « psychothérapeute » (voir autre question à ce propos sur cette page) ! Au point que la fédération elle-même a été obligée de changer le nom de ses praticiens, qu’elle intitule désormais « Psychopraticiens »…

    Donc, si le gouvernement décide un jour de légiférer sur l’Hypnose, il ne tiendra pas compte des professionnels du domaine. Il fera ce qu’il veut 🙂 Et, ne connaissant pas le domaine, il le réservera aux seuls professionnels reconnus par l’Etat : les médecins et les psychologues.
    Si vous ne faites pas partie de ces professions, le plus sage, pour vivre heureux, est donc de faire tranquillement votre travail de thérapeute, d’aider les gens qui viennent à vous, sans chercher d’ennuis à personne (donc, tout le contraire des syndicats et des gourous)… Cherchez combien il existe de milliers d’hypnothérapeutes en France. Multipliez ce nombre par une cotisation, même modique (disons 100 euros par an) et vous aurez une idée des motivations réelles de ces belles personnes 🙂 

    Nous avons autre chose à faire que fréquenter des milieux qui ne sont pas les nôtres, pour pavaner et nous gausser sur des sujets qui, à terme, seront décidés selon des intérêts qui nous dépassent. Notre quotidien est fait d’aide humaine, bien concrète, quel que soit le nom qu’on lui donne – et la politique est un domaine instable, qui demande une « morale » (ou un manque de morale) et un esprit « particulier » qui ne sont pas les nôtres, très (très !) éloignés de nos centres d’intérêt et de notre pratique.

  30. Êtes-vous membre de la Fondation Erickson ?

    Pour quoi faire ?
    La fondation Erickson n’a pas été fondée par Milton Erickson*, mais par Jeffrey Zeig, un de ses élèves, et ceci après la mort d’Erickson…

    Nous avons eu quelques bons contact avec Jeffrey Zeig, mais aussi avec nombre de maestro de l’Hypnose Ericksonienne dans le monde, comme Ernest Rossi et Carol Erickson, bien sûr, et aussi André Weitzenhoffer et Jay Haley, de leur vivant… André Weitzenhoffer a donné une formation à l’IFHE, début 2000, et les Éditions IFHE ont même publié le livre « Ordeal Therapy », de Jay Haley. Donc, faire partie d’une association n’ayant aucune reconnaissance particulière ne nous apporterait rien.

    De plus, la charte de la fondation Erickson oblige les associations et organismes qui souhaitent y adhérer à n’accepter en formation en Hypnose Ericksonienne que les personnes diplômées en médecine ou en psychologie. Hors, ce critère restrictif n’engage que cette association. Il n’y a aucune raison, ni logique, ni légale, à respecter la consigne de cet organisme privé.

    L’engagement de l’IFHE respecte les vœux d’Ernest Rossi, proche collaborateur et ami de Milton Erickson : diffuser la connaissance de l’Hypnose Ericksonienne au plus grand nombre… sans discrimination d’aucune sorte.

    Nous ne pouvons pas adhérer à une association sans reconnaissance et qui prône l’inverse de notre mission. L’Institut Français d’Hypnose Ericksonienne n’est donc pas membre de cette association.

    Les formations de l’IFHE sont ouvertes à tous, depuis toujours, tout en offrant un niveau de formation supérieur .

     

    * Milton Erickson est par contre le fondateur de l’American Society of Clinical Hypnosis (ASCH), en 1957.

  31. Qu’en est-il de la loi sur la profession de psychothérapeute en France ?

    Rassurez-vous, cette loi ne porte pas sur la profession, mais seulement sur le titre de « psychothérapeute ». Cela ne concerne donc pas la pratique de la psychothérapie.
    Autrement dit, cette loi réglemente l’utilisation d’un titre (« psychothérapeute »), mais ne vous empêche pas d’exercer la thérapie (l’aide par la parole)… Il ne faudra tout simplement pas vous intituler « psychothérapeute » si vous n’avez pas suivi le cursus nécessaire pour en obtenir le titre.

    Voyez le texte de loi et le décret d’application.

    Par exemple, les mots « psychothérapie », « praticien en psychothérapie », « psychopraticien », « coaching », « sophrologie », « relaxation », « psy » et même « thérapeute » et donc « hypnothérapie » ou « hypnothérapeute » ne sont pas concernés (lire ici). Vous pouvez pratiquer la psychothérapie sous le titre que vous voulez (car la pratique n’est pas réglementée), mais si vous souhaitez utiliser le titre « psychothérapeute », alors oui, il faudra vous conformer à la loi en question. Pour plus de détails, voyez le décret en lui-même : cliquez ici.

    Voici le commentaire du Dr Pierre Canouï, psychiatre et actuel président de la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P) :

    « C’est une réglementation d’un titre et non d’une fonction ou d’un métier.
    Le législateur autorise ainsi des personnes à  porter le titre de psychothérapeute, mais n’exige pas qu’elles aient fait  une formation à la psychothérapie.
    La délivrance automatique du titre de psychothérapeute, à tout psychiatre et à tout psychologue qui en fait la demande,  est un des non-sens de ce décret, dans la mesure où dans la formation actuelle des psychiatres et des psychologues, il n’y a pas d’apprentissage à la psychothérapie. »

    Cette loi n’oblige pas les « psychothérapeutes » à avoir suivi eux-mêmes une psychothérapie, ni même à être supervisés…  Et, encore plus surprenant : la loi ne prévoit pas que les « psychothérapeutes » soient formés en… psychothérapie !!!  Oui, vous avez bien lu, les « psychothérapeutes » sont les seuls praticiens en psychothérapie qui ne connaissent aucune technique de thérapie !…

    Comme le disent les associations d’usagers de la psychothérapie : « les futurs psychothérapeutes seront des gens qui ont le code, mais pas la conduite » – autrement dit, la théorie (psychopathologie) mais pas la pratique (un outil d’intervention en psychothérapie).

    Ainsi, les thérapeutes ne désirant pas s’intituler « psychothérapeute » conserveront leur ancienne appellation : praticien en psychothérapie, gestalt-thérapeute, hypnothérapeute, relaxologue, sophrologue, etc. Cela ne changera rien à leur métier.

    L’IFHE n’est pas concerné par cette loi, puisque l’IFHE ne forme pas au titre de « psychothérapeute », mais à un outil thérapeutique : l’Hypnose, que ce soit des professionnels (managers, éducateurs, infirmièr(e)s, médecins, enseignants, etc.), de futurs hypnothérapeutes et hypnocoachs, bien sûr… ou des particuliers, pour leur usage personnel.

  32. Faites-vous de la recherche sur l’Hypnose ?

    Ah, c’est un sujet dont se vantent certaines écoles 🙂
    Si on parle de « recherche » au sens de « découvrir de nouvelles choses » sur un domaine, comme l’Hypnose, avec des publications qui pourront ensuite servir de référence, il faut savoir que seuls les « docteurs », donc médecins ou docteurs en psychologie (pour ce qui concerne l’Hypnose) ont la possibilité de faire des recherches, et cela seulement par le biais des universités et du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS).

    Une école d’hypnose ne peut donc pas « faire de la recherche » : ils peuvent bien sûr connaitre quelqu’un qui fait de la recherche, et l’introniser « responsable de la recherche », mais ça n’a rien à voir avec « faire de la recherche ». Disons que c’est une astuce publicitaire…

    Lorsque vous êtes « docteur » dans un domaine concerné par la recherche, il est long et pénible d’obtenir les différentes validations et autorisations, la collecte des fonds nécessaires, les sujets pour les protocoles d’expériences, trouver un hôpital partenaire qui accueillera les expériences (car c’est là que cela se déroule souvent, dans notre domaine), sous contrôle d’un système informatisé lourd et difficile à gérer… Tout cela avant même d’avoir commencé la fameuse « recherche » ! 

    Et sur quels thèmes ? Car tous ne sont pas accessibles. Il serait trop long de détailler ici le fonctionnement d’une recherche, même en psychologie, mais on ne choisit pas librement son sujet de recherche. Il y a des normes à respecter…

    Alors, non, nous ne faisons pas de « recherche » à l’IFHE, mais les autres écoles qui le prétendent n’en font pas non plus ! 🙂 Car elles n’en ont pas la possibilité, ni les qualifications nécessaires, ni le cadre.

    Par contre, nous travaillons à mieux connaître et à améliorer l’Hypnose depuis près de 30 ans. Preuve en est de la Nouvelle Hypnose francophone, objet du livre « Hypnose » d’Olivier Lockert (2001), qui a permis à l’Hypnose de devenir une pratique appréciée et aussi connue qu’elle l’est aujourd’hui en France !

    Si l’Hypnose est aujourd’hui si aimée en France (contrairement aux autres pays, où l’Hypnose n’est pas « à la mode »), c’est grâce à cette nouvelle approche de l’Hypnose propulsée par Olivier Lockert, fondateur de l’IFHE. Ses techniques sont utilisées et enseignées par pratiquement toutes les écoles d’Hypnose francophones.

    Autre exemple de « recherches » de l’IFHE qui a provoqué une autre évolution de l’Hypnose : l’apparition de l’Hypnose Humaniste, officiellement au début des années 2000 (il s’agit de la pratique d’origine d’Olivier Lockert, depuis 1986). Suite à celle-ci ont commencé à se développer de multiples variantes autour d’une approche « en conscience » de l’Hypnose.
    Aujourd’hui, on trouve normal de pouvoir pratiquer l’Hypnose en « conscience augmentée » ou « en associé », mais cela ne date que de l’apparition de l’Hypnose Humaniste, qui a montré la voie. Cela n’a jamais existé auparavant, nulle part dans le monde… L’approche humaniste réconcilie également l’hypnose et la psychologie ou la psychothérapie, jusque-là « soeurs ennemis » des thérapies brèves à l’américaine.

    Conclusion : non, l’IFHE ne fait pas de « recherches », au sens scientifique du terme, bien que nous ayons des médecins et psychologues susceptibles de le faire dans notre équipe, mais cela ne nous a pas empêché de « changer la face de l’Hypnose » en près de 30 ans et d’influencer toutes les écoles francophones existantes ! Plus personne en France (et pays francophones) ne pratique l’Hypnose aujourd’hui comme on le faisait « avant le livre Hypnose »

    C’est notre gage à nous de sérieux, et il est réel et vérifiable, celui-là.

Administration

  1. Où puis-je trouver les dates et tarifs de formation ?

    Dans le menu en haut de chaque page ou ici : Calendrier et Tarifs !

  2. Comment faire pour m’inscrire à la formation en Hypnose ?

    Il y a plusieurs possibilités :

    1- Sur internet : vous pouvez procéder à une inscription sécurisée en ligne.

    Le site IFHE est sécurisé « SSL », la plus forte sécurité internet existant, comme pour les banques : vous pouvez donc fournir vos coordonnées l’esprit tranquille.

    . Si vous choisissez de régler votre formation au comptant par Carte Bancaire, votre inscription sera immédiatement prise en compte (utile s’il ne reste pas beaucoup de place en formation). Notez qu’aucun débit n’est fait au moment de votre inscription. Le prélèvement CB n’est réalisé que dans les jours précédant la formation.

    . Si vous choisissez de régler votre formation par chèque, en une ou plusieurs fois, votre inscription ne sera prise en compte qu’à réception de votre règlement complet par courrier postal.

    Dans tous les cas, imprimez et renvoyez par courrier postal le Bulletin d’Inscription, rempli et signé (recto-verso pour les « formations professionnelles » : Technicien, Praticien, etc.).
    Vous pouvez télécharger le bulletin d’inscription en cliquant sur ce lien (clic droit + « Enregistrer sous »).

    2- Par courrier : renvoyez-nous le Bulletin d’Inscription joint à la brochure IFHE, rempli et signé, accompagné de votre règlement : coordonnées Carte Bancaire ou chèque(s).

    3 – Par téléphone : appelez l’IFHE au 01 55 18 00 00  (international : +33 155 180 000) et nous vous guiderons dans vos démarches.

    Vous recevrez votre convocation en formation, ainsi que tous les détails pratiques (horaires, lieux exact, etc.), quelques semaines avant le début des cours.
    Et si vous avez quelque question que ce soit, sentez-vous libre d’appeler le secrétariat IFHE, où nous aurons le plaisir de vous renseigner : nous contacter.

  3. L’hébergement et les repas sont-ils compris dans le prix de la formation ?

    Non, nous ne vous facturons que le coût de votre formation.

    Par exemple, pour la formation professionnelle, cela inclut :
    – la journée de formation, bien sûr,
    – les documents pédagogiques (classeur, feuilles),
    – la sonorisation des cours, si besoin,
    – les pauses et collations durant la période de formation.

    Les tarifs indiqués ne comprennent pas les frais de transport, d’hébergement et de restauration.
    Toutefois, si vous en avez besoin, nous pourrons vous fournir une liste d’hébergement. Contactez-nous.

  4. Je souhaite m’inscrire via votre site internet et payer ma formation en plusieurs fois, est-ce possible ?

    Bien sûr. Commencez par aller sur notre page d’inscription sécurisée en ligne.

    Remplissez vos coordonnées, puis cochez la case « Chèque », et cochez aussi la case « Mensualités »…
    Enfin, envoyez par courrier votre paiement complet (l’ensemble des chèques) en autant de mensualités qu’indiqué dans nos Conditions Générales, accompagné de votre bulletin d’inscription (à télécharger en cliquant sur ce lien).

    Notez que le montant total de votre formation sera majoré de 5%, pour frais de mensualisations. La page de confirmation de notre site vous indique le montant exact à découper en plusieurs mensualités.
    Veillez à bien finir d’envoyer votre inscription en ligne, avant votre courrier, afin que nous soyons informés de votre venue en formation.

  5. Comment puis-je payer ma formation si ma banque n’est pas française ?

    Si vous n’habitez pas la France et n’avez donc pas de domiciliation bancaire française, faites une inscription sécurisée par Internet : vous pourrez régler votre formation par Carte Bancaire, mandat international, virement bancaire ou en nous faxant vos coordonnées de Carte Bancaire (type de carte, numéro et date d’expiration).

    Contactez-nous : nous trouverons ensemble la solution adaptée à votre situation.

  6. Quelles sont les réductions financières existantes ?

    Il existe plusieurs réductions possibles :

    • Une réduction pour les inscriptions en couple (mariés ou habitant à la même adresse) : 25% de remise sur l’inscription du conjoint.
    • Une réduction si vous vous inscrivez en « Technicien » + « Praticien 1 » d’un coup : 100 euros de remise.
    • Une réduction si vous vous inscrivez directement au cours complet, du « Technicien » au « Praticien 2 » : 500 euros de remise !
    • Une réduction si vous vous inscrivez aux deux formations de « Maître-Praticien » (HE et HH) : 500 euros de remise !
    • Une réduction de 10% si vous vous inscrivez d’un coup aux 4 modules pour obtenir le titre « Hypnothérapeute« .

    Notre page d’inscriptions en ligne, vous calculera automatiquement le montant à régler.

  7. Quand mon règlement sera-t-il encaissé ?

    Si vous réglez au comptant (chèque ou CB), le paiement sera débité 30 à 45 jours avant le début de votre formation, afin de pouvoir vous informer en cas de souci avec la banque.

    Si vous réglez par mensualité à chaque fin de mois (chèques), une mensualité passera un mois avant le début de la formation, puis tous les 20 du mois.

    Aucun paiement n’est encaissé au moment de votre inscription, que vous vous inscriviez par courrier ou par internet.

  8. Et si au dernier moment je ne peux pas venir à ma formation ?…

    Suivant nos Conditions Générales, si vous annoncez votre empêchement par courrier plus de deux mois avant le début de la formation, les sommes versées seront remboursées moins 100 euros, retenus pour frais de dossier.

    Par contre, en cas de désistement annoncé moins de deux mois avant le début de la formation, aucun remboursement ne sera possible et les sommes versées seront intégralement reportables sur une autre formation de l’IFHE dans les deux années suivantes.

  9. Est-il possible de rencontrer un formateur de l’IFHE pour des renseignements ?

    Non, mais la personne qui vous recevra au Secrétariat vous donnera toutes les informations utiles.

    Si nous recevions ne serait-ce que la moitié des personnes qui s’inscrivent en formation, nous n’aurions plus le temps de faire nous-même notre métier (formations, psychothérapie, coaching).

    De plus, si vous avez besoin d’être rassuré par rapport à notre organisme, il vaut mieux que vous receviez confirmation de notre sérieux par bouche-à-oreille… plutôt que par nous-mêmes !

    Alors, si vous avez besoin de renseignements sur les formations ou le côté administratif (inscriptions) : contactez le Secrétariat de l’IFHE. Vous obtiendrez réponses à vos interrogations, rassurez-vous.

  10. Puis-je parler de vous autour de moi ?

    Bien évidemment et avec plaisir !
    Vous pouvez recommander notre site et nous pouvons vous fournir plusieurs documentations « papier » sur l’Hypnose, pour vos amis ou votre clientèle.

    L’Équipe Pédagogique de l’IFHE dispense une formation qui se veut la plus complète à ce jour en langue française. Ce que nous enseignons toute l’année à des centaines de participants à nos formation est le fruit de notre expérience humaine, en constante évolution.

    Le livre « Hypnose », qui est un excellent tremplin pour découvrir l’Hypnose de façon complète et vraiment pratique, est distribué dans toute bonne librairie. Le livre est une des meilleures vente en Psychologie et Développement Personnel (librairies, Fnac, Amazon.fr, etc.), en France comme en Suisse, en Belgique, au Canada et même dans certains pays non-francophones !

    Nous serons fiers de votre aide au développement de l’Hypnose francophone et de l’Hypnose Humaniste. Nous donnerons le meilleur de nous-même pour être digne de votre confiance.

    Contactez-nous si vous le souhaitez.

  11. Animez-vous d’autres formations IFHE qu’à Paris ? Et hors de France ?

    Bien que des formations IFHE aient parfois été organisées en province, durant l’été (Périgord, Ile d’Oléron, Chateau de Dommerville, Chateau de Malesherbes…), elles sont actuellement uniquement dispensées sur Paris (à Boulogne-Billancourt, métro ligne 9).

    Toutefois, l’IFHE intervient régulièrement dans d’autres organismes de formation internationaux.

    Si vous voulez mettre en place une formation hors de France, rassemblez d’abord des personnes intéressées (12 personnes minimum ; 20 est plus agréable pour le groupe) puis contactez-nous afin que nous vous expliquions comment une telle intervention s’organise.

    Nous sommes déjà intervenus dans de nombreux pays, sur tous les continents… Alors, à très bientôt chez vous !

  12. Comment recevoir une Convention de Formation, afin que mon employeur prenne à sa charge ma formation ?

    Avant toute chose, vérifiez que votre employeur financera lui-même votre formation, car l’IFHE ne travaille pas avec les organismes d’Etat (OPCO, CIF, FIFPL, etc.) qui utilisent l’argent public.

    Par contre, votre employeur peut tout à fait prendre en charge votre formation, qui passera alors simplement dans ses charges, comme n’importe quel achat de l’entreprise.

    C’est simple : créez vous-même votre devis en ligne, ou demandez-nous un devis de formation, en précisant la formation et les dates souhaitées, et en nous indiquant les coordonnées de votre entreprise.
    Vous pourrez ensuite faire valoir ce devis à votre entreprise, qui s’occupera ensuite directement de votre inscription auprès du secrétariat IFHE.

  13. Puis-je faire prendre en charge ma formation par le FONGECIF, les OPCO, CPF,Pôle Emploi, FIFPL, ANFH, etc. ?

    Non, car ces organismes ne prennent en charge que les « formations professionnelles » au sens de la loi française : des formations à un métier présent au répertoire RNCP ou RS. Or, le métier d’hypnothérapeute n’existe pas officiellement en France. Il ne peut donc pas être pris en charge par l’Etat :  décret publié dans le JO Sénat du 13/12/2018.

    Légalement, il est donc interdit de faire prendre en charge une formation en Hypnose (la plupart des organismes le précisent, d’ailleurs :  » pas de sophrologie, méditation, hypnose, développement personnel, etc. »).

    Certaines écoles d’hypnose utilisent des ruses pour faire « passer » leurs devis de formation : ils rebaptisent la formation en Hypnose : « management », « communication », « création d’activité », etc. ce qui est faux. Le procédé est très risqué, tant pour l’école que pour leurs clients, car les contrôles sont fréquents depuis quelques années, et cela reste peu moral…

    L’IFHE préfère rester dans la légalité.

    Notez que votre employeur peut financer votre formation, qu’il fera passer dans les charges de l’entreprise. Pour cela, il n’a besoin d’aucun numéro d’enregistrement. Créez votre devis en ligne, à transmettre à votre employeur, ou demandez-nous un devis ou une Convention de formation entreprise (courriel) : de très nombreuses personnes procèdent ainsi et voient leur formation financée par leur employeur, chaque année.

Consultations

  1. Quelles sont les indications de l’Hypnothérapie ?

    Tout ce qui est du domaine « psy » : les soucis émotionnels.

    En pratique, tous les domaines de la vie peuvent tirer bénéfice de l’hypnose, puisqu’elle est en fait une « clé d’accès » à nos capacités naturelles… Seules les personnes diagnostiquées par la psychiatrie « paranoïaques », « psychopathes » ou « pervers » représentent des indications « discutables », précisait le psychiatre Jean Godin. Une prise en charge reste possible en institution spécialisée (comme le faisait Milton Erickson, qui était psychiatre)…

    Donc, si vous n’avez aucune tendance à la dissociation psychologique, vous pourrez profiter des avantages de l’Hypnose.

    Bien sûr, inutile de préciser que les cas médicaux ne font pas du tout partie du domaine « psy » : pour tout ce qui est physique, consultez un médecin ! Ce qui a une composante physique sort du champ de la psychothérapie.

    Si vous êtes en recherche d’un/e hypnothérapeute, consultez l’Annuaire IFHE.

  2. Pourquoi dit-on « Hypnose thérapeutique » ?

    L’hypnose est un état de conscience différent de notre état de veille habituel ou du sommeil. C’est un peu comme être entre ces deux mondes… Et on a découvert il y a très longtemps (6000 ans, chez les Sumériens, puis en Egypte et en Grèce Antique) que cet état de conscience permet de soigner : des phrases qui ne provoqueraient d’ordinaire rien de spécial se mettent à devenir « active », à faire du bien aux gens.

    Par exemple, en état ordinaire de conscience, si on demande à quelqu’un qui est pris de panique, d’angoisse, ou d’une grande peine, de se calmer, il ne se passera rien – puisque la personne ne peut plus contrôler ses émotions, à ce moment-là.
    En état d’hypnose, par contre, s’il survient une crise émotionnelle, l’hypnothérapeute peut demander à la personne de « s’envoler au calme, pour considérer tout cela avec distance« … et cela devient vrai : alors même que l’esprit conscient pense qu’il n’y arrivera pas, que « c’est impossible », la personne se rend compte qu’elle plane comme un oiseau au-dessus de la scène… et elle retrouve son calme.

    En hypnose, les mots deviennent vrais, réels.
    Autre exemple : une douleur « cisaillante » ou « tranchante » peut s’émousser et disparaître ; une douleur « brûlante » peut s’éteindre ; une douleur perçue comme « rouge, saignante » peut se transformer en jaune, vert, bleu ou toute autre couleur qui convient à la personne, et la douleur disparaît instantanément (cela ne prend pas 10 seconde, c’est vraiment rapide !). D’ailleurs, on peut faire revenir la douleur aussi vite… pour montrer à la personne que c’est bien elle qui la contrôle… et on la fait repartir aussitôt et aussi facilement.

    L’hypnose est ainsi utilisée de manière thérapeutique depuis des millénaires. Et vous pourrez aussi bien l’utiliser pour améliorer votre vie, trouver les solutions à des problèmes complexes ou pour travailler à votre développement personnel…

    Alors, c’est vrai que c’est une sorte de redondance de dire « hypnose thérapeutique » (comme « monter en haut » ou ‘descendre en bas ») : puisque « hypnose » est le mot qui désigne depuis sa création une technique de soin, donc forcément « thérapeutique ». On ne devrait pas avoir besoin de préciser « hypnose… thérapeutique »… Mais depuis que certaines personnes utilisent l’hypnose en spectacle, beaucoup confondent ou mélange, et on doit préciser que l’hypnose, depuis toujours, est thérapeutique.

    L’hypnose ouvre une porte vers vos ressources cachées, vos capacités personnelles enfouies : déclenchement de nouvelles chaînes associatives (pour trouver l’origine de problèmes), accroissement de la créativité, contact avec l’inconscient (pour utiliser des potentiels, mettre en place des solutions, contacter son « guide intérieur », etc.), possibilité de « recadrage » spontané ou provoqué de l’information (ex : un traumatisme devient un mauvais souvenir, mais ne provoque plus de crise émotionnelle à son évocation)… etc.

    Vous pourrez apprendre tout cela en consultation d’hypnothérapie – et vous apprendrez à le faire aux autres en formation à l’Hypnose.
    Transe-formez votre vie !

  3. L’IFHE a-t-il un Annuaire d’Hypnothérapeutes certifiés ?

    Oui, bien sûr.

    Vous trouverez dans l’Annuaire IFHE les contacts d’hypnothérapeutes confirmés, formés à l’IFHE, spécialisés en psychothérapie et/ou coaching, et susceptibles de vous apporter l’aide que vous recherchez. Sentez-vous libre de leur envoyer un email ou un appel téléphonique de la part de l’IFHE.

    Si vous ne trouvez personne dans votre région sur cet annuaire, il est inutile de nous contacter, car nous n’avons aucune autre adresse à vous confier. Seuls les professionnels figurant sur l’Annuaire IFHE sont certifiés par l’IFHE (en d’autres termes : beaucoup de nos anciens élèves figurent sur d’autres annuaires, en indiquant leur diplôme IFHE, mais seulement ceux qui sont aussi sur l’Annuaire IFHE sont conseillés comme « hypnothérapeutes » par l’IFHE).

    Si vous êtes professionnel en recherche d’un confrère dans votre région… et qu’il n’y en a pas… pourquoi ne pas vous former vous-même à l’Hypnose ? Vous découvrirez une approche ludique, efficace et passe-partout.

    Enfin, il faut préciser que cet annuaire n’est évidemment pas la « liste complète » de toutes les personnes formées en Hypnose à l’IFHE : nous formons plusieurs centaines de personnes par an, depuis 1995… tous ne sont pas devenus « hypnothérapeutes » (heureusement !) et donc tous ne sont pas inscrits sur l’Annuaire IFHE !

    La plupart des personnes formées en Hypnose profitent de leur apprentissage à titre personnel et ne veulent pas pratiquer professionnellement.

    Par exemple, un médecin formé à l’Hypnose à l’IFHE ne sera pas inscrit dans l’Annuaire, car il ne souhaite pas arrêter la médecine, devenir « psy » et pratiquer en tant que « hypnothérapeute »… Faire de l’Hypnose thérapeutique demande du temps, c’est un métier à part entière.

    Tout comme les professeurs d’école ou de lycée, les managers et les cadres, les commerciaux, et toutes les autres personnes formées en Hypnose, qui peuvent en avoir trouvé une application dans leur métier respectif, mais qui n’ont rien à faire dans un annuaire de thérapeutes 🙂

  4. Combien coûte en moyenne une consultation en hypnothérapie ?

    Cela dépend des régions de France : par exemple, les consultations sont plus chères sur Paris qu’en province.

    Vous trouverez les tarifs pratiqués par chaque professionnel sur sa fiche (voir l’Annuaire IFHE).

    A noter qu’il paraît exagéré, même sur la région parisienne, de payer plus de 100-120 euros pour une heure de thérapie. N’acceptez pas ces abus, vous ne feriez que les encourager ! Une thérapie chère n’est pas une meilleure thérapie. Cela n’a rien à voir. 100 euros, c’est ce que gagne un médecin (secteur 1, s’il arrive à faire 4 consultations par heure à 25 euros… ce qui est loin d’être toujours le cas, heureusement !)…

    A noter : certains professionnels vous demanderont un prix fixe « par consultation » (quelle que soit sa durée) et d’autres un prix « à l’heure »… ce qui peut faire varier considérablement le prix à payer au final ! Renseignez-vous avant.

    Enfin, il est admis que les séances de coaching payées par les entreprises soient beaucoup plus chères.

  5. Est-ce que les séances d’hypnose sont remboursées par la Sécurité Sociale ?

    Non, car seules les consultations et interventions médicales peuvent être remboursées par la Sécurité Sociale, et les séances d’hypnose sont généralement menées par un psychologue, un psychothérapeute ou un thérapeute ou coach, tous professionnels de la Relation d’Aide… mais pas de la Médecine ! Or, seule la « Médecine » est officiellement remboursable en France.

    Après nous être renseignés auprès de la Caisse principale de la Sécurité Sociale, à Paris, en ce qui concerne les possibilités de prises en charge des séances d’Hypnose menées par un médecin, voici ce qu’il nous a été répondu :

    IFHE : Des séances d’hypnose peuvent-elles être remboursées par la Sécurité Sociale lorsqu’elles sont faites par un médecin ?
    CPAM, Paris : Non. Seules les séances de narco-analyses sont inscrites à la nomenclature et peuvent être dispensées par un généraliste s’il possède cette technique. Elles sont prises en charge par l’assurance maladie dans la limite du tarif de responsabilité. (réponse courriel du 06 mai 2003)


    Rassurez-vous
    : l’Hypnose thérapeutique fait partie des thérapies brèves. Un thérapeute formé en Hypnose (hypnothérapeute) saura vous aider en un nombre raisonnable de séances : votre portefeuille sera moins mis à l’épreuve en 5 ou 10 séances d’hypnose efficaces avec un bon hypnothérapeute qu’en 3 ans d’une thérapie moins efficace… Et si votre situation ne relève pas de la médecine, votre hypnothérapeute n’a aucunement besoin d’être médecin (ou réciproquement, le fait qu’il soit médecin n’aidera en rien, si le domaine traité n’est pas médical).

    Donc, pas de remboursement… Mais le remboursement n’a jamais fait le bonheur ! 🙂 

  6. Comment savoir si l’hypnothérapeute que j’ai choisi est compétent ?

    Aucun métier ne prépare à la pratique de l’Hypnothérapie. Un médecin n’a jamais fait de psychologie de sa vie, et même un psychologue n’a pas de formation complète à un outil thérapeutique en particulier (comme l’Hypnothérapie, par exemple)… Donc, au début d’une formation en Hypnose, tout le monde part de zéro, quelle que soit sa profession de départ. Ainsi, le fait d’être médecin ou psychologue, à la base, ne garantit pas un « meilleur thérapeute ».

    Le premier indicateur de compétence est la formation en Hypnose suivie par le thérapeute.
    Il existe des organismes qui donne un « diplôme » en Hypnose après seulement 5 jours de formation ! Et ils ont des gens qui s’inscrivent… et donc qui s’installent peut-être ensuite comme hypnothérapeute ou hypnologue !!… D’autres écoles proposent un cours sur 10-12 jours (ou 20 journées, pour que cela paraisse plus long, mais quand vous avez les horaires des cours, vous vous rendez compte qu’il s’agit de demi-journées !…). Ce n’est pas sérieux : c’est un tiers seulement de la durée de la formation IFHE ! Et lorsque vous serez parmi nous, vous constaterez par vous-même qu’après 10 jours de cours de qualité, et même avec une bonne pratique, on ne se « sent » pas prêt à s’installer professionnellement (et heureusement !!)…

    Les professionnels formés à l’IFHE ont donc une formation minimum en Hypnothérapie de 30 journées, étalées en moyenne sur 18 mois à deux ans (au moins le niveau de « Praticien en Hypnose »). Cela parait peu, à première vue, mais quand vous aurez vécu réellement la première semaine, vous saurez que ce parcours va vous « transe-former » ! 😉

    Le premier niveau initial de « Praticien » (formation à l’Hypnothérapie) est complété par un parcours professionnalisant pour les personnes qui ne sont pas déjà thérapeutes ou coachs à la base. C’est le « Maître-Praticien en Hypnose » (assorti de divers modules de spécialisation).

    A l’IFHE, même avec trois fois plus de journées de cours que dans certaines autres écoles, tout cela étalé sur deux ou trois ans d’études et de pratique, et avec un parcours de professionnalisation, cela paraît rapide. Autant dire qu’il serait impossible de former correctement quelqu’un à une pratique aussi vaste que l’Hypnose thérapeutique en moins de 30 jours de cours !

    De plus, le diplôme IFHE ne s’obtient que sur démonstration de ses compétences théoriques et pratiques : en plus du suivi continu, et de la vérification à chaque palier important de la formation, il y a un examen en fin de cursus. Cet examen demande beaucoup de travail aux élèves-hypnothérapeutes. Vérifiez donc si votre « thérapeute » a lui aussi obtenu son diplôme après que des professionnels expérimentés aient vérifié ses compétences théoriques, techniques et pratiques – ou si on lui a simplement donné son diplôme, comme un certificat de fin de cours (c’est malheureusement le cas, dans quasi toutes les écoles de notre connaissance)…

    A l’IFHE, en plus de l’examen final, chaque élève est suivi depuis le 1er jour de sa formation, et chaque étape de son parcours est validée. Il arrive quelquefois qu’une personne ne dépasse pas la première semaine de cours. Parfois, cela bloque à la seconde semaine (la personne peut réviser, s’améliorer, refaire le cours, etc.). Il y a aussi des travaux à rendre pendant la formation… Bref, il n’y a pas que l’examen final qui compte pour mériter le diplôme IFHE.

    Les professionnels formés à l’IFHE mentionnent la plupart du temps leur appartenance. Tout bon professionnel ne verra aucun inconvénient à vous montrer ses diplômes ! En cas de doute, si la personne n’apparaît pas sur l’annuaire professionnel IFHE : n’hésitez pas à nous faire confirmer la validation de son diplôme ou la raison de son absence de l’annuaire professionnel (éventuelles plaintes d’anciens patients). Tous les élèves IFHE ne figurent pas sur l’annuaire IFHE, sinon il serait 10 fois plus grand ! 😉 Beaucoup de gens se forment juste pour leur plaisir ou pour leur métier et ne deviennent pas coachs ou thérapeutes.

    Une fois que vous aurez vérifié les compétences « techniques » de votre hypnothérapeute, il vous restera tout de même à vérifier votre concordance humaine et, cela, aucun diplôme ou certificat ne peut vous le garantir : la personnalité de votre thérapeute (ou coach) vous convient-elle ? Est-ce que « le courant passe » ? Avez-vous un bon feeling ? Avez-vous confiance en lui ou en elle ?… Rencontrez la personne que vous avez choisie, et si finalement vous n’avez pas d’atomes crochus, humainement, allez voir quelqu’un d’autre. Un thérapeute peut très bien plaire à quelqu’un et pas à vous, ce qui n’a rien à voir avec ses compétences !

    On ne peut faire un bon travail de changement (thérapie ou coaching) qu’en ayant pleinement confiance en la méthode choisie, en la personne qui vous guide… et en votre propre capacité à changer positivement !

  7. Pouvez-vous me conseiller un praticien dans ma région ?

    Nous pouvons seulement vous conseiller un professionnel formé à l’IFHE, gage d’une formation complète, vérifiée par un examen, et d’une pratique éthique et sérieuse.

    Vous comprendrez qu’il ne nous est pas possible de privilégier certains de nos anciens élèves par rapport à d’autres. Pourquoi ferions-nous cela ? Ce ne serait pas juste… Tous les hypnothérapeutes ou coachs IFHE ont reçu la même formation et ont mérité leur diplôme (sinon, ils ne l’auraient pas reçu).

    Si un hypnothérapeute n’a pas de bons retours de ses patients (qui ne manquent pas de nous appeler, dans ce cas !), alors nous voyons ce qui ne va pas avec lui… et si la situation ne peut pas être arrangée ou si cela provient du thérapeute lui-même, il est retiré de notre annuaire professionnel. Il n’y a donc que de bons hypnothérapeutes sur notre annuaire (de l’avis de leurs patients) !
    Ensuite, à vous de voir si vous vous entendez bien. Le facteur humain est primordial, outre la compétence technique.

    Nous vous laissons donc faire le choix vous-même de votre coach ou hypnothérapeute !

    Quoi qu’il en soit, les meilleurs formations et les meilleurs diplômes des autres ne garantissent pas le succès. Quel que soit votre coach ou thérapeute, c’est toujours en VOUS que réside la solution. Même si l’aide de votre coach ou thérapeute sera précieuse, même si vous n’auriez peut-être pas pu réussir sans lui : dites-vous bien qu’il ne pourrait rien faire non plus sans vous !

    Vous êtes votre premier coach-thérapeute. En gardant conscience de cette force en vous, qu’importe qui vous aidera : vous réussirez à changer et guérir.

  8. Quelle est la différence entre un Psychothérapeute et un Hypnothérapeute ?

    A l’origine, un « psychothérapeute » était forcément un « hypnothérapeute », car le mot « psychothérapie » a été créé en 1891, par le Professeur de Médecine Hippolyte Bernheim, pionnier de l’Hypnose en France, pour désigner le traitement des troubles psychologiques par le biais de la suggestion hypnotique. L’Hypnose fut donc (et même bien avant cette date) la pratique à l’origine des « soins de et par l’esprit ». Littéralement, la psycho-thérapie.

    Un siècle plus tard, le terme « psychothérapie » désigne plus de 400 méthodes à travers le monde (souvent sans aucun rapport avec l’Hypnose), plus ou moins valables ou efficaces ! Une personne ordinaire (qui ne s’est pas intéressée spécialement au domaine) ne sait généralement pas faire la différence entre :

    • un psychiatre (médecine des maladies mentales, donc avec des médicaments),
    • un psychologue (connaissance sur la psyché : historique, statistique, tests, etc.),
    • un psychologue clinicien (connaissance des tests diagnostics et des différentes formes de thérapie),
    • un psychanalyste (analyse de la psyché, selon Freud, Lacan ou Jung),
    • un psychothérapeute (quelqu’un qui aide les gens par le biais de l’esprit, selon une technique thérapeutique spécifique),
    • un hypnothérapeute (quelqu’un qui aide les gens par le biais de l’esprit, en utilisant l’hypnose, la grand-mère de toutes les formes de thérapie).

    Il y a de quoi s’y perdre ! Donc, vous recherchez un « psycho-thérapeute » ou, en raccourci : un « psy » ou « un thérapeute ».
    Attention
    :  récemment, l’Etat français a fait disparaître le métier de « psychothérapeute » en réservant légalement l’usage de ce titre aux seules personnes qui ont une formation en psychopathologie (bien qu’ils n’aient pas le droit d’établir un diagnostic psychologique ensuite, sauf s’ils sont médecins), et qui n’ont aucune formation à une technique de psychothérapie : seulement une « information » sur les différentes techniques existantes.
    C’est étonnant, mais c’est ainsi ! (Texte de loi et décret d’application)

    Voici le commentaire du Dr Pierre Canouï, psychiatre, alors président de la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P) :

    « C’est une réglementation d’un titre et non d’une fonction ou d’un métier.
    Le législateur autorise ainsi des personnes à  porter le titre de psychothérapeute, mais n’exige pas qu’elles aient fait  une formation à la psychothérapie.
    La délivrance automatique du titre de psychothérapeute, à tout psychiatre et à tout psychologue qui en fait la demande,  est un des non-sens de ce décret, dans la mesure où dans la formation actuelle des psychiatres et des psychologues, il n’y a pas d’apprentissage à la psychothérapie. »

    Aujourd’hui, les personnes qui souhaiteraient porter le titre de « psychothérapeute » doivent donc seulement avoir suivi une formation en psychopathologie (ce qui est déjà le cas des médecins psychiatres et des psychologues).
    Tout cela est très bien, mais comme la loi n’impose pas de formation à un outil spécifique d’aide psychologique (« par le biais de l’esprit ») tel que l’Hypnose, la Gestalt, l’Analyse Transactionnelle, la Thérapie Cognitivo-Comportementale, etc. les personnes intitulées « psychothérapeutes » ne savent faire que du diagnostic (sans avoir le droit d’en faire, puisque non-médecins, donc cela reste un savoir théorique). Ils n’ont pas appris à aider leurs patients…

    La situation est « piégeuse » pour les utilisateurs, souvent ignorants de cela, et qui pourraient croire que, comme autrefois, un « psychothérapeute » est quelqu’un qui saurait les aider… Malheureusement, ce n’est plus le cas.
    Un psychiatre donne des médicaments (mais ne peut rien contre la chose qui a généré la détresse émotionnelle et donc le besoin de médicaments). Un psychologue peut vous écouter (mais il ne vous aidera en aucun cas, ce n’est pas sa formation et la plupart ne souhaitent pas le faire, ils sont « non-interventionnistes » ou font de la « thérapie de l’acceptation » – sic!)…
    Ne reste donc plus que les « psychothérapeutes », mais ceux-ci ne sont plus formés en psychothérapie !! 😀 

    Ainsi, les associations d’usagers de la Psychothérapie (8% des français, 87% de satisfaction, selon les récents sondages) déplorent que la profession de psychothérapeute ne soit plus composée que de personnes « ayant le code, mais pas la conduite », donc une simple connaissance théorique, mais pas de formation pratique…


    – L’appellation « Psychothérapeute »
    regroupe donc des « psychopathologues », peut-être formés en thérapie (s’ils le souhaitent), ayant peut-être travaillé sur eux (s’ils le souhaitent)… peut-être supervisés, mais pas forcément. Pour remédier à cela, la Fédération Française de Psychothérapie et Psychanalyse (FF2P) nomme désormais ses praticiens : « psycho-praticiens », le nouveau nom des « thérapeutes qui aident avec les mots » (anciennement « psychothérapeutes », donc). 

    – L’appellation « Hypnothérapeute » est, quant à elle, utilisée depuis son origine en 1841 par les professionnels de la thérapie formés et diplômés en Hypnose thérapeutique, pratique à l’origine de toutes les formes de psychothérapie, qui ont toutes compétences à vous aider à surmonter rapidement et sainement un problème à connotation psychologique ou psychosomatique. Que ce soit en Hypnose Classique, Ericksonienne ou Humaniste, il s’agit de Thérapie Brève.

    Attention à ce propos à ne pas confondre avec un « hypnologue », anciennement quelqu’un qui étudiait l’hypnose en tant que phénomène (donc, pas un thérapeute) et actuellement un médecin spécialiste du sommeil (lisez l’article dédié à ce propos).

    Notez que l’IFHE ne forme pas au métier de psychothérapeute, mais uniquement des Hypnothérapeutes.
    L’Hypnose est utilisée par des coachs et thérapeutes (déjà formés à cette pratique ou en reconversion professionnelle) et bien sûr aussi par des particuliers, pour leur usage personnel, comme par des dirigeants d’entreprise, des managers, des éducateurs (communication), des enseignants (pédagogie), des médecins, infirmières, etc. qui l’utiliseront dans leur métier ou… des psychologues et psychothérapeutes désireux d’aider réellement leur prochain !

  9. Quelle est la différence entre un Hypnothérapeute et un Hypnologue ?

    Lorsque l’Hypnose est apparue, elle était une pratique de soin, d’aide par la parole (cf. ses créateurs, tous médecins : James Braid, 1841, puis Charcot, Bernheim, etc. 1890)… Un « Hypnotiseur » était donc forcément un « thérapeute ». 

    Mais, comme vous le savez, l’Hypnose est aussi utilisée en spectacle pour des exhibitions, depuis aussi longtemps qu’elle existe, en raison du côté spectaculaire des phénomènes qu’elle permet. Lafontaine, Donato, etc. donnaient des spectacles, et même Charcot, à sa manière… Il est donc devenu important de faire la différence entre :

    • Les hypnotiseurs, ceux qui utilisent l’Hypnose (donc possiblement aussi à visée de divertissement, en spectacle ou démonstrations)
    • Les hypnothérapeutes, ceux qui aident d’autres personnes avec la parole grâce à l’Hypnose et ses possibilités (cf. le Larousse).

    Toujours dans ces anciennes années, on trouvait aussi des « Hypnologues » : des personnes qui étudient scientifiquement l’hypnose, en tant que phénomène (comme il existe des « Psychologues », des gens qui étudient la psyché). « Logos » a donné les suffixes –logue, –logie, –logique et –logiste, qui désignent des disciplines du savoir (sciences).
    La plupart du temps, la discipline porte le suffixe –logie (ex: « Psychologie »), la personne étudiant cette discipline –logue (ex: « Psychologue ») et l’adjectif –logique (ex: « psychologique »).

    • Les hypnologues : ancien terme désignant les personnes qui étudiaient l’hypnose (le phénomène, pas la thérapie) et ses mécanismes cérébraux, psychologiques, etc. Ce n’étaient pas des thérapeutes, ce n’étaient pas leur métier.

    Tout comme les « psychologues » (qui étudient la psyché) sont différents des « psychothérapeutes » (qui soignent grâce à la psyché), les « hypnologues » (qui étudiaient l’hypnose : les phénomènes psychologiques) n’ont rien à voir avec les « hypnothérapeutes » (qui soignent grâce à l’Hypnose : la pratique thérapeutique). Les « hypnologues », comme leur nom l’indique, ne soignaient pas. De plus, les métiers en « …logue » sont souvent aujourd’hui réservés à un niveau de diplôme universitaire, comme les « psychologues » ou bon nombre de spécialités de médecine.

    Donc, attention à la confusion, car il existe aussi des : allergologue, dermatologue, cancérologue (oncologue), angiologue, radiologue, proctologue, gynécologue, cardiologue, neurologue, etc. et ce sont tous des médecins ! Et il serait regrettable de créer un malentendu, si vous n’êtes pas vous-même médecin…
    Ainsi, le terme Hypnologie (cf. aussi le Larousse) est aujourd’hui surtout utilisé pour désigner : « la médecine du sommeil et de l’éveil, spécialisée dans le diagnostic et le traitement des troubles de la vigilance (somnolence excessive) et du sommeil (insomnies, parasomnies) » (cf. Manuel de Psychiatrie Clinique, 2012). Un « Hypnologue » est alors un médecin spécialiste du sommeil ou un chercheur qui étudie le sommeil. Rien à voir avec l’Hypnothérapie ! Le terme est peu utilisé, mais on le trouve encore dans certains hôpitaux (cliquez sur « Comment » sur le site en lien) ou certaines recherches médicales

    Aujourd’hui, dans le cadre de l’Hypnothérapie, le terme vieilli et ambigu de « Hypnologue » est abandonné – sauf par une école qui l’a repris récemment pour désigner ses élèves hypnothérapeutes (apparemment sans vérifier le sens réel du mot, ni son origine et ses autres significations)… C’est juste un effet de marketing.

    Bien que, depuis quelques années, les termes médicaux « hypnologie » et « hypnologues » tendent à être mis de côté, sans doute à cause du succès grandissant de l’Hypnose et de l’éventuelle confusion possible, il reste toutefois encore possible de se mélanger avec les anciens sens de « étude des phénomènes de l’Hypnose » (XIXème s.) et « étude du sommeil et de l’éveil » (XXème s. et jusqu’à nos jours)…

    A l’IFHE, nous préférons conserver le terme historique de « Hypnothérapeute » pour désigner, comme son étymologie l’indique, un professionnel de la relation d’aide qui utilise l’Hypnose. Tout simplement… 

  10. J’ai entendu dire que l’hypnose ne soignait pas vraiment et que d’autres symptômes réapparaissaient quelque temps après le traitement…

    Vous parlez de « substitution de symptôme« . Il s’agit d’un terme technique qui présume que lorsqu’une cause psychologique profonde n’a pas été prise en compte, sa résurgence « en surface » (le « symptôme », toujours psychologique, donc) pourrait revenir mais sous une autre forme.
    C’est quelque chose qui pourrait donc bien arriver SI on ne tient pas compte de la cause profonde psychologique durant la thérapie : ce qui n’est pas le cas dans les protocoles thérapeutiques en Hypnose.
    Si on empêche un fumeur de fumer, il n’a pas arrêté de fumer réellement, il est frustré : donc agressif, avec des crises de fringale, etc. L’expression du symptôme (psychologique) aura été simplement « étouffé » ou « chassé » sans que l’on prenne garde à en traiter l’origine : la cause (psychologique).

    Lorsque le travail est bien fait, comme vous l’apprenez en formation à l’IFHE, il n’y a pas de « substitution de symptôme », car la cause aura été prise en compte, et qu’il n’y a donc plus… de symptôme (plus d’effet si la cause a été traitée). De nombreux chercheurs l’ont prouvé : Wolberg en 1964, Hartland en 1975, Kroger en 1977, Araoz en 1982…

  11. Après une séance d’Hypnose, tous mes problèmes vont disparaître sans que je n’ai rien à faire ?

    Parfois oui, parfois non : cela dépend essentiellement du souci qui vous amène en thérapie.

    Par exemple, si vous voulez perdre du poids ou si vous souffrez d’une phobie, alors le « travail » se fera dans votre Inconscient, sans que vous n’ayez rien à faire. C’est ce que l’on appelle des soucis « mécaniques » : il suffit de régler à nouveau vos rouages intérieurs, et tout va mieux ensuite.
    Maintenant, si vous souhaitez arrêter de fumer, l’hypnose préparera le terrain en vous, mais cela ne vous empêchera pas de fumer ! Il n’y a pas de contrainte, de « forçage » : vous gardez toujours votre liberté de fumer (ou de faire ce que vous voulez d’autre) ! Par contre, quand vous souhaiterez arrêter, alors « bizarrement » cela se passera très bien : car tout en vous aura été préparé…

    L’hypnose ne peut pas s’opposer à votre volonté, et heureusement.
    Donc, pour arrêter de fumer, comme pour tous les soucis qui comprennent une part de votre volonté, alors l’Hypnose peut vous aider, mais elle ne remplace pas votre libre-arbitre (heureusement !) .

    Par contre, lorsque le souci est totalement indépendant de votre volonté, comme une phobie, des crises de panique, des cauchemars, etc. vous n’aurez besoin que d’accepter de laisser faire votre Inconscient.
    L’hypnothérapeute contactera vos ressources inconscientes et fera le nécessaire, sans que vous n’ayez quoi que ce soit à faire. 

    Enfin, si votre souci est profond, dans le sens qu’il touche à votre être entier, vos émotions, votre manière de vivre, etc. Alors il est normal que vous participiez à votre changement : on ne peut pas laisser votre Inconscient (et encore moins le thérapeute) décider de votre vie, tout de même !

    C’est ainsi que, dans certains cas, votre participation active sera prépondérante, nécessaire et cruciale. C’est ce qui se passe en Hypnose Humaniste, où le thérapeute n’utilise pas de suggestions, aucune technique de manipulation thérapeutique (rien de caché) et ne fait qu’expliquer, montrer et guider.

    Tout dépend donc de ce qui vous amène en thérapie.

  12. Comment se fait-il que Milton Erickson lui-même n’ait jamais réussi à vraiment se soigner ?

    C’est vrai que l’on peut se poser la question !

    Le problème vient d’une compréhension erronée de la situation. On pense que si on est « bon thérapeute », on doit pouvoir se soigner par soi-même… C’est un peu comme croire qu’un médecin ne peut pas attraper un rhume… Ce serait bien, mais les thérapeutes sont des êtres humains comme les autres !

    Malheureusement, ce qui permet de bien aider quelqu’un d’autre est très difficile à appliquer sur soi. Par exemple, un thérapeute peut voir sur le visage et le corps d’une autre personne les réponses de son Inconscient. Par définition, ces réponses ne sont pas conscientes pour elle… Donc, déjà, en tant que thérapeute il vous manque 90% des éléments pour réussir à vous soigner tout seul.

    Ensuite, lorsque l’on souffre d’un problème physique ou psychologique, selon l’interprétation des psys on est souvent soi-même à l’origine de ce problème. Le problème nous aveugle, en quelque sorte. On vit dans un cercle vicieux qui nous empêche de trouver la solution. Pourtant, cette solution peut être évidente pour quelqu’un d’autre que nous, qui ne serait pas coincé dans le même cercle vicieux…

    Voilà pourquoi, quand on souffre, il vaut toujours mieux se faire aider.

    Dans une compréhension humaniste de la vie, vouloir s’aider tout seul, séparé des autres, pourrait même entretenir le problème ! Ce serait même contraire à l’ordre normal de la vie, où tout est naturellement relié, interconnecté. Lorsque quelque chose est cassé en nous (littéralement « séparé », comme un verre cassé en mille morceaux), vouloir se soigner tout seul reviendrait à entretenir la cassure… Il faudrait plutôt retrouver une sorte d’union, de reconnexion avec soi-même, la vie et donc les autres.

    Bref, tout cela fait qu’un très bon thérapeute pourrait fort bien ne jamais réussir à se soigner tout seul. Qui plus est, s’il est très connu, il pourrait même ne jamais oser demander de l’aider à une autre personne – ce qui fut le cas d’Erickson (l’époque était plus à « l’égo » que maintenant)…

    Moralité : si vous avez besoin d’aide, osez demander !

  13. Qu’est-ce que la « Thérapie Symbolique Avancée » et quel rapport avec l’Hypnose ?

    La TSA, abréviation de « Thérapie Symbolique Avancée » est une des techniques principales de l’Hypnose Humaniste.

    C’est une amélioration de la « Thérapie Symbolique Simple » (TSS), qui est l’outil numéro 1 en Hypnose Humaniste, mais qui ne s’adresse qu’à des cas de thérapie qui ne demandent pas de prise de conscience, ni de travail de fond de la part de la personne.
    La TSA permet d’aller beaucoup plus loin, et surtout plus « profond » dans l’Inconscient (psychothérapie). Vous trouverez ses bases décrites dans le livre : « Psychothérapie« .

    La TSA est une approche créée par Patricia d’Angeli afin de concilier l’hypnothérapie – qui travaille sur l’Inconscient mais qui en ignore grandement le fonctionnement – et la psychanalyse jungienne, qui a une très bonne compréhension de l’Inconscient mais aucun outil efficace pour intervenir immédiatement en thérapie.

    Les deux mondes ainsi fusionnés offre un outil incroyable de soin et de travail sur soi : les thérapies humanistes en TSA durent 4 séances minimum, suivant un protocole bien structuré, et au maximum 10 séances, comme en hypnothérapie habituelle. Le travail est donc assez rapide et se fait en s’appuyant sur les inductions en ouverture de l’Hypnose Humaniste, afin d’aider la personne à gagner en « conscience d’elle-même ». Puis, les symboles qui viennent à la personne (en résonance par rapport au sujet abordé) sont travaillés selon des protocoles spécifiques.

    Les résultats obtenus sont impossibles à atteindre – du moins aussi rapidement – avec d’autres formes de thérapie, même hypnotiques ! C’est un peu comme si vous aviez dégagé chaque facette de l’Inconscient, que vous les ayez « nettoyées-soignées », et ensuite réconciliées les unes avec les autres… Cela revient à gommer ou corriger l’ensemble de votre histoire de vie, de votre éducation et de vos apprentissages inconscients défectueux.

    Les indications de la TSA sont les problèmes profonds, dont la source est « existentielle » (qui tient à « ce que vous êtes »). Un thérapeute ordinaire ne peut pas « changer ce que vous êtes » ; il peut seulement vous soigner – pas vous aider à « grandir ». Or, si votre vie ne vous convient pas ou vous fait souffrir, il faudrait bien « changer ce que vous êtes ». L’analyse permettrait cela, mais sans garantie, et ce serait très long. En TSA, les protocoles spécialisés permettent d’intervenir de manière ciblée, pour un résultat immédiat, aussitôt ressenti par la personne.

    Pour mieux comprendre l’apport de la TSA en Hypnose Humaniste, lisez l’article sur « Hypnose Ericksonienne ou Hypnose Humaniste ?« , qui aborde la différence entre thérapie et psychothérapie.

    La TSA fait partie intégrante du cursus de formation en Hypnose Humaniste (5 jours complets, sur les 15 jours de la formation) et Patricia d’Angeli propose ensuite des ateliers pratiques de travail spécialisés, par exemple sur la thérapie de couple, la symbolique, l’analyse des rêves, etc.

  14. Pouvez-vous me prendre en psychothérapie pendant ma formation ?

    A priori, si vous pensez avoir besoin d’une psychothérapie, vous n’êtes peut-être pas encore prêt à suivre une formation professionnelle. Se former n’est pas se soigner !

    Nous pouvons vous former en Hypnose, qui est une pratique pouvant être utilisée professionnellement mais aussi pour soi-même, personnellement. Cependant, l’usage de l’Hypnose demande une solide stabilité psychologique et de vie, que vous n’avez peut-être pas encore si vous dites avoir encore besoin de consulter en psychothérapie… Nous ne pouvons que vous conseiller de commencer par d’abord aller mieux vous-même, et puis ensuite – et si l’envie est toujours présente – de vous inscrire à la formation de votre choix.

    Vous pouvez plutôt commencer par des week-ends « Auto-hypnose« , qui vous permettront de découvrir l’Hypnose et accélèreront notablement vos progrès avec votre thérapeute.

    Ensuite, il est possible que resurgisse en vous – durant votre formation en Hypnose – un ou des problèmes, jusque-là enfouis en vous-même. Votre formateur vous conseillera alors de laisser ce problème de côté pendant vos journées de formation, et de vous en occuper en parallèle avec un thérapeute.

    En résumé : avant de vous lancer en formation à l’Hypnose, il vous faut être bien avec vous-même.
    Occupez-vous de vous, avant. La formation vous permettra alors de vous transcender !

  15. Faites-vous l’apprentissage des langues sous hypnose ?

    Non, pas directement à l’IFHE, qui est essentiellement une école, un centre de formation.

    Pour ce type de demande, faites la demande aux thérapeutes que vous trouverez sur l’Annuaire IFHE.
    Toutefois, sachez qu’ils ne pourrons vous aider qu’à « débloquer » vos capacités d’apprentissages : ce n’est pas leur travail de vous donner des cours de langue. Pour « booster » votre apprentissage d’une langue étrangère grâce à l’hypnose, vous aurez besoin de connaître du vocabulaire et des règles de grammaire qu’un thérapeute ne saurait vous enseigner, et puis aussi de parler, parler et parler encore la langue que vous apprenez.

    Vous aurez donc bien besoin d’un professeur !
    Et rien de ce que vous avez pu lire ou entendre à propos de l’Hypnose, aussi vrai que ce soit, ne vous dispensera d’apprendre les règle de la langue et de la parler réellement.

    Même s’il était possible de vous enseigner entièrement en état de transe hypnotique, vous deviendriez extrêmement doué… mais inconsciemment doué… ce qui ne serait pas pratique pour parler consciemment la langue de votre choix 🙂

    Prenez donc des cours et, si besoin, un hypnothérapeute sera heureux de vous aider à décupler vos capacités d’apprentissage, par le biais de l’auto-hypnose par exemple.

  16. Est-ce que le Coaching est une nouvelle technique ?

    Non, le « coaching » est le métier qui utilise des techniques comme l’Hypnose, la PNL, l’Analyse Transactionnelle, l’approche systémique, etc. pour aider une personne qui va bien à aller encore mieux
    Le métier est relativement nouveau, mais les techniques utilisées sont anciennes.

    En théorie, le coaching consiste à aider une personne qui va déjà bien à aller encore mieux… Comme, par exemple : coacher un sportif pour qu’il améliore ses performances, aider un manager à mieux cadrer son équipe, à atteindre les résultats qu’il vise, apprendre à un scientifique à mieux s’exprimer durant les congrès, etc. Donc, partir d’une base saine, solide et compétente pour aller plus loin.

    En pratique, peu de gens ont l’idée de payer quelqu’un pour « aller mieux » quand tout va déjà bien. Les personnes qui vont voir les coachs ont donc souvent « un problème à régler », « quelque chose qui coince », ce qui est la définition de la thérapie.
    Ainsi, la plupart des coachs reçoivent des « patients » : des personnes qui ont un souci à régler (et qui n’ont peut-être pas osé aller voir un thérapeute)… C’est la raison pour laquelle beaucoup de « coachs » se forment à l’IFHE, en hypnothérapie.

    De même, beaucoup de thérapeutes aident leurs patients au-delà de la demande principale, lorsque celle-ci est assouvie. Ils font donc aussi « du coaching », depuis bien longtemps (avant que le terme ne soit inventé). 

    Les formations de l’IFHE vous apporteront la maîtrise de l’Hypnose, une des pratiques les plus utilisées en coaching, soit par une approche conversationnelle (Hypnose Ericksonienne), soit par une approche ouverte, humaniste.

  17. Quelle définition donnez-vous au terme « Coaching » ?

    « Le Coaching est le processus par lequel on aide une autre personne à trouver un niveau optimal de performance, au sommet de ses capacités. Il s’agit de faire émerger les atouts et les points forts de l’autre et de l’aider à surmonter les résistances et interférences internes; il s’agit également de lui faciliter le fonctionnement en tant que membre d’une équipe. Un coach efficace observe le comportement de la personne et lui donne des conseils, l’accompagnant dans un processus d’amélioration dans des contextes et situations spécifiques » – Robert Dilts

    A l’origine, « coaching » signifie simplement « entraînement » ou « leçon » (particulière) en anglais, et est issu du domaine sportif.
    Aujourd’hui, ce terme désigne l’accompagnement individuel et d’équipe qu’un consultant – souvent thérapeute à l’origine – effectue au sein d’un système, que cela soit avec un chef d’entreprise ou une équipe de commerciaux, une assistante sociale ou un service administratif… et même à la demande de particuliers (« coaching de vie »).
    Il s’agit là autant de supervision et de changement dans la structure profonde des groupes ou individus, sans que le contenu même de la profession n’entre en ligne de compte direct (on peut coacher un ingénieur sans l’être soi-même).

    Le Coaching est donc multiforme, sa pratique nécessite l’apprentissage d’une ou plusieurs pratiques d’intervention. A l’IFHE, vous vous doutez qu’il s’agit de l’Hypnose (Ericksonienne ou Humaniste) ! D’ailleurs, cette dernière est une des approches les plus utilisées en Coaching, avec la PNL et l’Analyse Transactionnelle.

    Auprès des particuliers, le coaching est surtout du Développement Personnel… une sorte de « thérapie du bien portant », comme le disait Jane Turner.

  18. Quelle est la différence entre la Thérapie et le Coaching ?

    La thérapie consiste à aider une personne qui va mal (émotionnellement), jusqu’à ce qu’elle se sente mieux, à différents niveaux de vie.

    Le coaching consiste à aider une personne qui va bien à aller encore mieux (dans son métier, son sport, son art, ses compétences humaines, etc.).

    Comme vous ne pouvez pas vous améliorer (et espérer que cela tienne dans le temps) si vos bases ne sont pas « saines » (si vous ne vous sentez pas bien, en vous-même), il vaudra souvent d’abord passer par la case « thérapie ». Et lorsque tout sera bien solide, alors vous pourrez bâtir.

    Voilà la différence fondamentale entre Thérapie et Coaching : la première vous soigne, la seconde vous aide à optimiser vos capacités, vos « performances » et, pourquoi pas, à vous dépasser !

    L’Hypnose est la grand-mère de la plupart des formes actuelles de psychothérapies (le nom lui-même de « psychothérapie » fut inventé par le Prof. Bernheim, en 1891, pour désigner l’aide par l’hypnose). Et elle est aussi une des approches les plus utilisées en coaching.

    En vous formant à l’Hypnose à l’IFHE, vous pourrez donc pratiquer thérapie et/ou coaching, à votre choix. Et si vous êtes en recherche d’un « coach » ou « thérapeute », alors vous en trouverez de nombreux sur notre Annuaire en ligne.