Malgré l’étymologie du mot qui désigne aujourd’hui ce phénomène naturel, et la fréquente immobilité relative du sujet en état hypnotique, l’hypnose n’a rien en commun avec le sommeil, ni même avec l’état d’éveil ordinaire.
Aucune similitude n’a pu être relevée par les nombreuses recherches électroencéphalographique entre éveil, hypnose et sommeil profond ou paradoxal, bien que l’on ait récemment découvert des zones spécifiques du cerveau qui ne s’activent que durant la transe hypnotique.
James Braid, créateur du terme « hypnose » en 1841 essaya de le modifier peu après avoir vérifié que cet état n’était en rien du sommeil… mais trop tard, le mot « hypnose » était déjà à la mode – et il est resté !
La personne en État Modifié de Conscience va donc rester tout à fait « consciente » (de la même forme de « conscience » que lorsque l’on rêve) d’un bout à l’autre de la séance d’Hypnose. La partie inconsciente de son esprit se chargera d’une éventuelle amnésie des moments clés… au retour ! Et si cela arrive, c’est ce qui lui donnera l’impression de sommeil, d’oubli, mais seulement lorsqu’un tel état d’amnésie spontanée survient -ce qui arrive rarement.
L’Hypnose a par contre un point commun avec la production de rêves, en ce sens qu’elles ne surviennent, l’une ou l’autre, que lorsque le sujet se sent en parfaite sécurité.