La PNL a plusieurs modèles, dont le plus important est Milton Erickson. La PNL propose donc un décryptage de certaines techniques de communication de Milton Erickson, bien utiles à l’apprenti éricksonien !
Il aurait donc été tentant de classer en Hypnose Ericksonienne cet apport de la PNL, mais Erickson n’exerçait plus lorsque la PNL a été créée, et si elle a « modélisé » les techniques d’Erickson, leur application sophistiquée actuelle, donc comme on le fait en Nouvelle Hypnose, ne se retrouve pas dans les enseignements d’Erickson.
C’est comme si la PNL avait noté toutes les exceptions qui faisaient d’Erickson un thérapeute hors du commun… et que l’on ait décidé d’agglomérer toutes ces exceptions pour en faire une pratique – certes faite des ingrédients trouvés chez Erickson, mais qu’Erickson lui-même n’a jamais pratiquée, et pour cause : elle n’existait pas encore. C’est donc bien de la Nouvelle Hypnose et pas de l’Hypnose Ericksonienne.
De fait, vous ne trouverez pas d’exemple de Milton-modèle chez Erickson – une sorte de paradoxe, puisque cet outil est justement né de l’observation d’Erickson (mais juste des détails, parci-parla, qui ont ensuite été condensés).
En résumé, un « éricksonien » aura intérêt dans la PNL, afin d’accélérer sa maturation technique.
Par ailleurs, la PNL a réuni diverses techniques utiles à un thérapeute débutant. La Nouvelle Hypnose francophone a optimisé et enrichi ces protocoles, qui n’ont rien d’éricksoniens (cf. livre « Hypnose », 2000). Donc, si un hypnothérapeute choisit d’appliquer aussi des structures issues de la PNL, en « version hypnose », on dira plutôt qu’il pratique la « Nouvelle Hypnose » et non plus l’Hypnose Ericksonienne (il n’existe pas de protocole en HE).
Enfin, un PNListe aura intérêt dans l’Hypnose Ericksonienne afin de retrouver la source de sa pratique : Milton Erickson, et enrichir ainsi sa pratique.