Oui, bien sûr. Mais pas seulement ça…
Tout au long de la formation, l’équipe pédagogique suit les apprentissages de chacun. Cette « supervision continue » permet de se rendre compte du caractère et de la manière individuelle qu’à chacun de pratiquer l’Hypnose. C’est évidemment aussi l’occasion de corriger-rectifier-améliorer ce que vous apprenez en temps réel.
Si quelqu’un a des soucis d’apprentissage, nous sommes en mesure de le détecter et lui dire dès le 2ème ou 3ème jour de formation. Ensuite, un nouveau bilan est fait au 7ème jour. S’il n’y a rien à signaler, l’élève ne se rend pas compte du processus, car il est interne à l’équipe pédagogique.
A mi-parcours, c’est-à-dire à la fin du « Praticien 1 » (15 jours), une nouvelle vérification, plus personnelle et approfondie, vient confirmer ce qui aura été observé durant le suivi, afin que l’étudiant soit validé (ou prévenu de ses faiblesses) avant de continuer en « Praticien 2 » (éricksonien ou humaniste, selon la spécialisation choisie) dans de bonnes conditions.
En tant qu’élève, vous n’avez encore une fois rien de spécial à faire à ce moment-là, si ce n’est démontrer vos nouvelles compétences (théorie, technique, pratique, savoir-être) lors de cette journée « ordinaire » de cours. A l’issue, vous recevez votre Certificat de « Praticien 1 en Hypnose ».
Le processus de « supervision continue » se poursuit durant le « Praticien 2 » (HE ou HH, au choix) selon les mêmes modalités, et l’examen final se déroule le dernier jour de la formation, sous l’œil bienveillant des formateurs et superviseurs (l’après-midi de la veille est consacré aux révisions, rassurez-vous).
Il faut savoir qu’un examen écrit est indispensable. Il complète la supervision continue, essentiellement pratique, et il révèle le niveau réel de connaissance théorique et technique du futur hypnothérapeute.
Quelqu’un pourrait avoir un « savoir-être » parfait, c’est-à-dire être très cordial, attentionné, intuitif et proposer aux personnes d’agréables séances d’hypnose… et pour autant être un mauvais hypnothérapeute : s’il n’a aucune idée des protocoles thérapeutiques à suivre ! L’inverse est vrai également, c’est pourquoi les deux facettes sont observées durant la journée d’examen (et au long du cours en général)…
A l’IFHE, nous apprenons le rôle essentiel de l’intuition dès le premier jour de la formation. Pour autant, être intuitif ne signifie pas « faire n’importe quoi ». Comme un pianiste sait improviser grâce aux gammes qu’il a apprises, l’hypnothérapeute saura mener une séance de thérapie intuitive seulement s’il a parfaitement intégré les structures thérapeutiques.
Mention spéciale pour l’examen de « Maître-Praticien en Hypnose » (éricksonienne ou humaniste) qui comporte la même « supervision continue » mais pas d’examen final (car, à ce stade, nous avons déjà vu tout le monde pratiquer) ! En échange, vous aurez quelques travaux écrits à effectuer et aussi un mémoire d’intégration à écrire, témoignant de la mise en pratique professionnelle (une vingtaine de pages seulement et vous avez 2 ans pour le remettre, rassurez-vous).
Tout cela peut paraître difficile, mais ce processus est indispensable à votre bon apprentissage et, au final, votre diplôme n’en aura que plus de valeur et vous serez fier de le porter !
Notez enfin que vous n’êtes pas obligé de passer l’examen de fin de formation, si vous n’en avez aucune utilité (ou si vous travaillez dans le public : votre certificat de fin de formation suffira).
Si votre plaisir est de vous former : profitez pleinement de vos apprentissages, de la pratique entre personnes bienveillantes, amusez-vous, faites-vous du bien et repartez ensuite l’esprit tranquille ! Inutile de se stresser pour un « papier » si doit finir ensuite dans un tiroir ! 😉