Vous parlez de « substitution de symptôme« . Il s’agit d’un terme technique qui présume que lorsqu’une cause psychologique profonde n’a pas été prise en compte, sa résurgence « en surface » (le « symptôme », toujours psychologique, donc) pourrait revenir mais sous une autre forme.
C’est quelque chose qui pourrait donc bien arriver SI on ne tient pas compte de la cause profonde psychologique durant la thérapie : ce qui n’est pas le cas dans les protocoles thérapeutiques en Hypnose.
Si on empêche un fumeur de fumer, il n’a pas arrêté de fumer réellement, il est frustré : donc agressif, avec des crises de fringale, etc. L’expression du symptôme (psychologique) aura été simplement « étouffé » ou « chassé » sans que l’on prenne garde à en traiter l’origine : la cause (psychologique).
Lorsque le travail est bien fait, comme vous l’apprenez en formation à l’IFHE, il n’y a pas de « substitution de symptôme », car la cause aura été prise en compte, et qu’il n’y a donc plus… de symptôme (plus d’effet si la cause a été traitée). De nombreux chercheurs l’ont prouvé : Wolberg en 1964, Hartland en 1975, Kroger en 1977, Araoz en 1982…